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« À l’attaque! » Simon Chouinard, pilote chez Air Creebec.

Quand l’avion décolle pour la première fois de la journée, en pleine vitesse et le nez planté vers le ciel, c’est souvent ces mots-là que Simon Chouinard fait retentir dans le cockpit, avec toute l’excitation et l’énergie qu’ils suggèrent. Même s’il travaille à piloter des avions depuis maintenant presque une quinzaine d’années et qu’il le fait pour le compte d’Air Creebec depuis 6 ans, Simon ne semble pas avoir encore perdu une seule parcelle de son enthousiasme ni pour le travail en tant que tel, ni pour la compagnie qui l’engage et encore moins pour la région qu’il habite désormais.

Simon Chouinard
Photo : Hugo Lacroix

Au départ, c’est le côté mécanique qui a attiré Simon vers l’aviation : « J’ai toujours été impressionné par les engins volants, la complexité des machines, l’instrumentation des aéronefs et tous les systèmes que comprennent ces engins-là. C’est le côté un peu machiniste que j’ai en dedans de moi. C’est de comprendre un ensemble de systèmes et de le contrôler que j’ai toujours aimé. Et j’ai toujours trouvé qu’un avion était un peu le top de la machinerie qui existe sur terre, ça m’a toujours fasciné. »

Pourtant, s’il se trouve encore chanceux de voyager d’un endroit à l’autre à chaque jour, ce n’est pas par admiration pour la machine en tant que telle, mais plutôt par intérêt pour tout le côté humain de son travail. « C’est surtout de travailler avec des gens qui me fait tripper, confie Simon. C’est l’ambiance quand t’arrives dans un aéroport. Tu connais tout le monde, les préposés au sol, les préposés à l’enregistrement, etc. On les connaît tous et on a tous un peu nos « running gags » avec chaque personne. Chaque fois qu’on arrive, c’est toujours un peu comme des retrouvailles. »

C’est justement le côté humain d’Air Creebec que Simon apprécie le plus. « Souvent, les horaires des pilotes dans les compagnies aériennes, ce sont des horaires extrêmement variables, explique-t-il. Ce sont des compagnies où personne ne te connaît, les gens sont rarement chez eux le soir, ils dorment souvent ailleurs… Tandis qu’Air Creebec, c’est une compagnie qui offre des conditions idéales pour avoir une famille, un réseau social. Pour être chez nous tous les soirs; avoir un horaire assez flexible. C’est une compagnie qui est extrêmement humaine. Les patrons sont extrêmement cléments quand on demande un congé pour une raison familiale et souvent ils vont donner beaucoup plus. Tout le monde se connaît aussi, ça fait que les gens travaillent plus en équipe, se parlent beaucoup plus et font des activités sociales ensemble. C’est vraiment une ambiance familiale! Ils nous soutiennent aussi beaucoup dans nos implications. Je suis président du Club d’aéronautique à Amos et Air Creebec est un de nos gros partenaires. C’est une entreprise qui est toujours derrière nous pour nous appuyer, tant professionnellement parlant que socialement. C’est extrêmement motivant! »

Alors qu’il est originaire de Brossard et qu’il avait une opportunité de travailler juste à côté de chez lui, à Saint-Hubert, c’est plutôt l’Abitibi-Témiscamingue qu’il a choisi, question de briser un peu sa « petite bulle de confort » pendant qu’il était encore jeune. Il s’est donc lancé en se disant que c’était peut-être temporaire, le temps d’apprendre, parce que conduire des avions adaptés pour le Nord, c’est une excellente école de pilotage. « Je me disais tout le temps, je vais faire deux ans, pas plus et après ça, je vais retourner à Montréal », confie-t-il. Mais tranquillement, il a découvert une région vivante et culturelle. Finalement, ami après ami, rencontre après rencontre, il a fini par trouver l’amour et rester ici, ce qui semble aujourd’hui lui convenir totalement : « Ce que j’ai découvert, c’est une région où chaque personne est importante et essentielle tant pour son entreprise que pour son milieu social, dit-il.  Et je trouve qu’à Montréal, on devient un peu comme une goutte d’eau dans l’océan. Ici, on sent qu’on peut faire une différence et on voit les impacts concrets de ce qu’on fait. Au final, on se sent plus important en Abitibi-Témiscamingue qu’on le serait ailleurs. »

Ses coups de cœur gourmands en région :

Participez à notre concours Mon Escapade en Abitibi-Témiscamingue! Qui sait... vous aurez peut-être la chance de voler avec Simon! ;)