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« Je suis née en Gaspésie; j’ai appris à respirer en Abitibi-Témiscamingue » - Caroline Arbour.

Caroline Arbour est originaire de Bonaventure en Gaspésie. Caroline avait 16 ans quand elle s’est levée le matin avec un rêve bien précis en tête, celui d’être joaillière. Elle n’avait jamais vu un atelier le jour où elle a quitté sa terre natale en 1997 pour aller se choisir un logement à Québec. Toute sa vie, Caroline a su qu’elle voudrait fabriquer des bijoux. Elle entreprend donc un diplôme d’études professionnelles en Bijouterie Joaillerie du Pavillon Technique à Québec. Cette avenue cadre exactement avec son intérêt pour la création, le travail manuel et la liberté. À la fin de ses études, Caroline travaille déjà dans le domaine de la joaillerie et l’horlogerie.

En 2003, Caroline déménage à Amos en Abitibi-Témiscamingue. C’est alors qu’elle tombe en amour avec la région. Déterminée à vivre de sa passion et habituée à vivre avec presque rien, la jeune entrepreneure accueillait ses premiers clients dans la cuisine de sa petite maison mobile : « Je les trouvais courageux de venir me voir car moi-même j'aurais hésité […] J’aurais aimé les recevoir mieux. », raconte-elle. Là où beaucoup de gens chercheraient à conserver un minimum d’intimité, Caroline est plutôt encline à inviter le monde entrer dans son univers. Voilà qui démontre la grande générosité et ouverture de l’artiste. Authentique en tout point, Caroline Arbour accueille toujours les visiteurs dans l’intimité de son atelier à Amos.

En plus d’être totalement investie dans son entreprise, Caroline caresse plusieurs projets d’avenir. L’un d’eux vise la création d’une mini-galerie saisonnière chez elle. L’objectif : faire connaître les artistes d’ici et d’ailleurs qu’elle respecte. En parallèle, Caroline donne de plus en plus dans la sculpture, en grand format également. Sur ce plan, elle espère travailler avec les municipalités, tout en continuant de s’exporter à l’international. Sa passion l’aura amenée au moins 3 fois à Hong Kong, 2 fois à Londres et 3 fois à New-York, le tout, dans le but de se faire connaître hors-Québec.

Pas question de changer d’adresse

Pour Caroline, « l’Abitibi-Témiscamingue est la terre de tous les possibles. Le monde est hallucinant et généreux. Y a une énergie incomparable. Je collabore avec du monde trippant : Christian Leduc, Dominic Leclerc, Mathieu Gnocchini, Karine Berthiaume, Steve Jolin… », pour ne nommer que ceux-là. Au quotidien, l’artiste et entrepreneur est particulièrement bien entourée : une personne aux communications, une à deux personnes dans l’atelier et une contractuelle. À court-moyen terme, elle compte engager un(e) consultant(e) en gestion et une vendeuse. Appelée à grossir encore plus, la femme d’affaires et artiste continuerait de transmettre sa vision à travers ses créations, faire la direction artistique, mais aussi choisir et organiser ses shows elle-même.

La jeune femme d’affaires a récemment été invitée à raconter son parcours lors du prochain Sommet du commerce au détail qui aura lieu le 21-22 mars prochain à Montréal. Autre bonne nouvelle : Scaro commandite officiellement l’émission La Voix V au Québec de retour en onde le 12 février prochain. Les juges, les animateurs et tous les artistes invités pourront dorénavant porter les créations de Caroline Arbour à la télé.

Parce que nous sommes fiers d’elle et de son audace, parce qu’à l’image des bâtisseurs d’ici elle mène ses projets au bout du monde, Caroline Arbour est une digne représentante des Gens de l’Abitibi-Témiscamingue.