Venir et se déplacer en Abitibi-Témiscamingue

L’autobus 

Bien qu’un peu plus dispendieux et un peu plus long, le voyage en autobus permet de rejoindre l’Abitibi-Témiscamingue en partant des grands centres sans se casser la tête. On se laisse transporter, on prépare notre meilleure playlist, nos podcasts préférés ou on s’adonne enfin au visionnement des meilleurs épisodes de Chambre en ville. En Abitibi-Témiscamingue, ce sont les Autobus Maheux qui relient la région au reste de la province en offrant des voyages directs jusqu’à Montréal ou Gatineau et en s’arrêtant dans différentes municipalités en chemin. Deux départs par jour sont offerts, un de jour et un de nuit. On recommande fortement d’apporter une petite doudou pour rendre le transport nocturne plus confortable. Les départs ou les arrivées dans d’autres villes ou régions nécessitent de faire affaire avec plus d’une compagnie.  

Le transport par autobus se fait aussi entre les villes de la région. Les départs, cependant, sont parfois limités à un par jour, il faut donc prévoir son séjour en conséquence. 

Le covoiturage 

Plusieurs personnes se déplacent chaque jour de l’Abitibi-Témiscamingue vers le reste du Québec (ou l’inverse) et offrent généreusement une place à leurs côtés. Le site Web amigoexpress.com répertorie les offres de ses membres et assure un contrôle de qualité, ce qui permet une certaine garantie sur la fiabilité et la sécurité du transport offert. Des groupes de covoiturage entre les grands centres et l’Abitibi-Témiscamingue existent aussi sur les réseaux sociaux, mais le recours à ce moyen est davantage informel. Il n’en demeure pas moins que le covoiturage est un des moyens de voyager les plus économiques et peut permettre de formidables rencontres, en plus de réduire votre empreinte écologique. 

L’avion 

L’avion est la méthode la plus rapide pour se rendre en Abitibi-Témiscamingue, mais aussi la plus coûteuse, et elle ne dessert pas l’ensemble de la région. En partance de Montréal, par exemple, il est possible de se rendre à Rouyn-Noranda ou Val-d’Or. Il est important de noter aussi que les aéroports se situent en périphérie des centres urbains et qu’il faut donc prévoir un transport (taxi, autobus, ou connaissance bienveillante) pour rejoindre le centre-ville une fois l’atterrissage effectué. 

Le vélo ou la marche  

Pourquoi faire les EuroVélo ou Compostelle quand on peut tout simplement traverser la Réserve La Vérendrye et vivre l’expérience de l’Abitibi-Témiscamingue? Bon, c’est vrai qu’il faut quand même être en bonne forme physique, prévoir du chasse-moustique pour la route et transporter sa tente et tout le tralala… Mais pourquoi pas? C’est peut-être le défi qu’il vous faut en ce moment (en souhaitant pour vous qu’on ne soit pas l’hiver). 

Le ski de fond 

Il faut bien que toute cette neige serve à quelque chose! Une fois bien préparé et avec le bon équipement, c’est tout à fait possible de se rendre de Rouyn-Noranda à Montréal (ou l’inverse) en ski de fond! La preuve, c’est que notre référence en plein air par excellence, ce bon vieux Guillaume Rivest, l’a fait l’an dernier! Ses péripéties ont été bien documentées dans son film Au lieu de prendre mon char et sauront peut-être inspirer un.e prochain.e aventurier.e! 

Trottinette, bâton sauteur et autres folies 

C’est bien beau les exploits de Guillaume Rivest, mais on peux-tu penser outside the box aussi? En 2022, les moyens de transport révolutionnaires, économiques et écologiques que sont la trottinette, le bâton sauteur ou la démarche du crabe sont sous-exploités, pourtant, quoi de mieux que de traverser cette bonne vieille réserve La Vérendrye en hauteur sur des échasses ou les cheveux dans le vent à bord de ton longboard? On imagine difficilement plus charmant scénario. Si jamais tu penses à le réaliser, écris-nous, on veut un suivi serré de tes péripéties.