Aller au contenu

« Ce qui est génial avec l’Abitibi-Témiscamingue, c’est la facilité et la rapidité avec laquelle on développe un sentiment d’appartenance à la communauté. Il suffit de s’asseoir un après-midi au comptoir de l’Abstracto à Rouyn-Noranda, de passer une soirée à la FÉE-AT d’Amos, ou un après-midi à la Foire Gourmande à Ville-Marie, et le tour est joué! Les gens sont chaleureux, accueillants, et c’est très facile d’initier des contacts. Ça se fait presque sans effort, ce qui est idéal pour les paresseux comme moi! », confie Tommy Pilon avec un sourire en coin.

Crédit photo : Ariane Ouellet
Crédit photo : Ariane Ouellet

Âgé de 34 ans, Tommy Pilon est diplômé en science politique et en relations internationales. Originaire de Rouyn-Noranda, Tommy s’est exilé pendant une douzaine d’années à Québec et à Ottawa pour les études et le travail. Pendant cinq ans à Ottawa, il travaille en tant qu’analyste des politiques et gestionnaire de programmes à la direction des affaires internationales d’Environnement Canada, division des changements climatiques et des partenariats technologiques. Il gère notamment des programmes de subventions destinées à des entreprises canadiennes spécialisées dans des technologies d’énergie renouvelable afin qu’elles soient déployées dans des pays partenaires en Asie-Pacifique.  Il organise également des conférences internationales au Mexique, aux États-Unis et en Asie afin de faire la promotion des énergies renouvelables. En 2012, malgré son intérêt pour son emploi et les voyages, il réalise que les quelques pèlerinages annuels en région lors des vacances ne lui suffisent plus : « Je m’ennuyais particulièrement de la chaleur humaine et du ciel étoilé, essentiel à mon avis pour décrocher du quotidien et prendre un peu de recul », explique Tommy.

Après quelques années à rédiger du contenu web et à développer le marché du Canada anglais pour Artdec.ca, il devient en mai 2015 le nouveau rédacteur en chef de L’Indice bohémien, journal culturel de l’Abitibi-Témiscamingue, alimenté et distribué en grande partie par des bénévoles.

« L’engagement et l’enthousiasme des collaborateurs du journal et d’autres événements culturels régionaux me jettent par terre! raconte-t-il. Les gens sont fiers de leur région, de leur culture, et on sent que c’est important pour eux de contribuer à son dynamisme et à son essor. C’est super motivant! »

Contrairement aux grands centres, Tommy considère qu’il est vraiment plus facile de se tailler une place au sein de la communauté en Abitibi-Témiscamingue : « Ici, tu te sens pas comme un numéro : tout le monde est à l’écoute et enthousiaste face aux nouvelles idées, aux projets audacieux, et on sent que l’engagement est vraiment valorisé! Si tu veux t’impliquer dans des projets stimulants, il te suffit d’une petite parcelle d’initiative et c’est parti! »

On peut suivre Tommy à travers ses articles et éditoriaux publiés dans L’Indice bohémien chaque mois, en version papier ou en ligne sur www.indicebohemien.org.