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« Tu sors une fille de l’Abitibi, mais tu ne sors pas l’Abitibi de la fille. » - Thérèse Parisien.

Même si elle a quitté la région depuis le début de ses études universitaires, Thérèse Parisien a toujours gardé une place toute spéciale dans son cœur pour l’Abitibi-Témiscamingue… même au point de retrouver près de Montréal un endroit qui lui rappelle les paysages de son enfance.  Comme son travail de journaliste culturelle l’amène à assister à de nombreux événements et sorties culturelles, elle est très occupée au quotidien. Pour elle, il était nécessaire de remettre régulièrement les pendules à l’heure et c’est son lieu de résidence qui est devenu la clé : « Un moment donné, il faut que tu te reconnectes, que tu prennes du temps pour toi, explique-t-elle. Je me suis retrouvé un coin d’Abitibi à une heure de Montréal. J’ai acheté une maison, avec un paysage de montagnes et de lacs. Ça ressemble beaucoup, beaucoup à l’endroit où j’étais au lac Malartic… »

Bien qu’elle ait étudié en sociologie avec une concentration en criminologie, c’est le journalisme qui l’attirait depuis très longtemps. C’est parce qu’un collègue journaliste de La Presse lui avait alors conseillé de ne pas faire ses études en journalisme, mais de choisir plutôt ce qui l’intéressait. C’est donc par le biais de la politique qu’elle a fait son entrée dans le monde médiatique. Depuis, elle n’a cessé de travailler pour des journaux, dont La Presse, ainsi que dans plusieurs magazines.

Thérèse Parisien au micro de l'émission Le Québec maintenant sur les ondes de 98,5 FM - Photo : gracieuseté.

Mais c’est surtout la radio qui a sur elle un pouvoir d’attraction depuis qu’elle est toute jeune. Si vous avez connu la jeune Thérèse qui se promenait dans les rues de Malartic avec sa petite radio transitor, vous l’avez peut-être même déjà surprise à s’adresser directement à la petite boîte. « J’avais toujours l’impression qu’il y avait quelqu’un de caché là-dedans, avoue-t-elle, le rire dans la voix. Je me demandais comment ils font… c’était une fascination et maintenant que la radio n’a plus de secret pour moi, ça reste encore une passion quotidienne. Tu t’adresses aux gens dans leurs autos, dans leurs maisons, dans leurs chalets. T’es proche des gens et c’est ça que j’aime. »

Aujourd’hui, elle travaille à la radio avec Paul Houde à l’émission Le Québec maintenant, diffusée à l’échelle de la province sur les ondes du 98,5 FM, bien qu’elle fasse aussi de la télé comme chroniqueuse à l’émission Bazzo.TV (diffusée sur les ondes de Télé-Québec de 2008 à 2016) et comme collaboratrice de l’émission C’est juste de la TV à ARTV. De tous les médias, c’est vraiment la radio qui la passionne le plus. « Ce que j’aime de la radio, c’est que c’est tes émotions et ta voix qui passent, confie-t-elle. C’est pas ton corps, ni ton look, ni ton maquillage ou ta coiffure, c’est vraiment l’émotion, la voix, les informations. Donc, la radio n’est pas dans le paraître et j’adore ça pour ça. J’aime ce médium-là. Je trouve que cette façon de communiquer est extraordinaire. » Pas question d’en douter, puisqu’elle évolue dans le métier depuis maintenant plus de 30 ans et en parle toujours avec autant d’enthousiasme.

À plus forte raison encore puisqu’elle couvre maintenant la télévision et les arts et spectacles et que chaque soirée prévue suscite chez elle, comme elle le dit elle-même, un engouement certain : « Moi, j’arrive à un spectacle, je m’assois et j’ai une excitation de petite fille de la même façon. Je ne suis pas toujours éblouie par un spectacle, j’aime pas toujours ça, je ne suis pas toujours ravie quand je sors, mais quand je rentre, je suis extrêmement contente. Je ne suis pas blasée du tout. » N’essayez pas de la faire sortir un jour de repos, par contre. Son petit coin de paradis lui procure un repos nécessaire dont vous n’êtes pas prêts de la tirer.

Parce qu’elle a su conserver sa passion comme aux premiers jours et qu’elle nous rejoint, chaque soir, dans son Abitibi-Témiscamingue virtuelle, Thérèse Parisien fait bien encore partie des Gens de l’Abitibi-Témiscamingue!