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« L’Abitibi-Témiscamingue, c’est un mélange de ciels bleus, de terres fertiles, de tout-est-possible, d’espaces encore à découvrir et de gens qui s’aiment. Ça rend les gens créatifs et heureux, t’embarque? » - Simon Gaivin.

Né à Matagami en 1981, Simon Gaivin a grandi à Val-d’Or. Ce n’est qu’à l’âge de 16 ans qu’il a déménagé à Rouyn-Noranda. Il y habite depuis avec sa conjointe et ses trois enfants extraordinaires.

Simon Gaivin
Simon Gaivin - Crédit photo : Christian Leduc

À l’époque, tout n’était pas si clair et rien n’était tracé d’avance. À la fin de ses études secondaires, Simon ne savait pas trop dans quel domaine il allait compléter ses études. Il ne savait surtout pas s’il comptait demeurer ou non en Abitibi-Témiscamingue. En 1998, il quitte donc la région pour aller vivre une année complète en Arizona dans le cadre d’un programme d’échange étudiant. À son retour, c’est avec des yeux nouveaux qu’il regarde sa région et c’est à ce moment que l’Abitibi-Témiscamingue le séduit. Il choisit donc d’y rester pour y poursuivre ses études au Cégep en administration, puis à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

Bien que l’attrait des grands centres se soit fait sentir, après 1 an à Montréal, l’appel de la région était désormais plus fort que jamais. Simon choisit donc d’y revenir pour de bon et accepte un grand défi : démarrer Valorisation Abitibi-Témiscamingue (VAT), mettre sur pieds des projets pour augmenter le sentiment d’appartenance des jeunes et des initiatives d’attraction de main d’œuvre : « J’étais tellement convaincu par les opportunités qu’offre la région que je me suis engagé tête première dans le projet », raconte Simon. Aujourd’hui, les impacts et les résultats de la démarche de VAT se font sentir partout sur le territoire. Les Témiscabitibiens et les gens de l’extérieur sont plus enclins à choisir la région pour leurs études et pour le travail. Cette réussite, on la doit à des personnes comme Simon, qui ont fait des pieds et des mains pour faire connaître l’Abitibi-Témiscamingue.

Après plusieurs années à opérer à titre de directeur général de la Fondation et du Services aux diplômés de l’UQAT, une autre organisation moteur de la région, Simon Gaivin choisit de réaliser un rêve bien à lui. En 2017, il devient entrepreneur. Avec un groupe d’amis, il fait l’acquisition de la boulangerie pâtisserie bistro Le St-Honoré, un véritable monument de Rouyn-Noranda : « Pour moi, le St-Honoré est un lieu de rencontre avec le monde de l’extérieur, de passage dans la région, c’est une autre belle opportunité de la faire découvrir. C’est une autre belle aventure qui débute et j’ai des projets pleins la tête! », se réjouit le jeune homme d’affaires.

Parce qu’il est un passionné et qu’il a contribué à rehausser le sentiment d’appartenance en chacun de nous, on est heureux et fiers de le désigner aujourd’hui comme un Gens de l’Abitibi-Témiscamingue.