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Promouvoir le skate chez les jeunes Témiscabitibiens

Par Sophie Mediavilla-Rivard Alain Bergeron a fondé Abitibi Skate en 2014, une école dont la mission est de permettre aux jeunes d’essayer la planche à roulettes de façon sécuritaire et encadrée. Je l’ai rencontré pour discuter de son entreprise et de l’essor de ce sport en région. Comment le projet d’Abitibi Skate a-t-il vu le jour ? J'ai commencé à donner des petits cours de skate à mes neveux, et plusieurs de mes amis et de mes connaissances voulaient que je commence à enseigner, parce qu’il n’y avait pas beaucoup de choses du genre dans la région. J’ai suivi leur conseil et avec le temps c’est devenu plus officiel. Je pense qu’en région, ce sont les premiers cours de skate qui ont été structurés de cette façon. Ce sont des cours planifiés, par niveaux de capacité, ça regroupe plusieurs jeunes qui sont encadrés, il y a des locaux pour performer et des prêts de matériel.

Photo : Christian Leduc

Est-ce que tu skates depuis toujours ? Je suis un passionné depuis que j'ai commencé à en faire en 2000, et depuis j'ai tout le temps gravité autour de ça. J'ai travaillé dans des skate shops, j’ai fait des films de skate, et les voyages que j'ai fait dans ma vie c'était pour aller faire du skate. J'ai tout le temps aimé ça, donc de le transmettre, je trouvais que c'était une belle façon de continuer à en faire. Quels sont les différents services offerts à Abitibi Skate ? On a différents services, c'est assez personnalisé selon les demandes et les situations. On offre des activités d'initiations de groupe dans des festivals et des écoles. Je vais dans des classes du primaire et du secondaire, on fait des activités pour apprendre à être en confiance, j'apporte les casques et les planches. Je loue également un local que j'ai transformé en skatepark, ça s'appelle le GRIP, et on y donne des cours tous les dimanches. À quels événements régionaux a-t-on a pu vous voir dernièrement ? J’essaie d'être présent à toutes les activités d’envergure. J'ai notamment été au Festival de Musique Émergente, à H2O, au Alien Fest à Duparquet, à la journée de la famille à Malartic, et à Osisko en Lumière. On a aussi été au Festival du cinéma à deux reprises pour présenter des films de skate en même temps que des compétitions. Ça fait deux ans qu’on organise le Skate-O-Cab, une activité où il y a des skateparks et des shows punks au Cabaret de la dernière chance. Est-ce que tu vois un engouement pour le skate en Abitibi-Témiscamingue ? Il y a eu des hauts et des bas, depuis le début des années 2000 j'ai vu plusieurs vagues, mais depuis six ans ça devient plus populaire et plus accessible. Avec les médias sociaux, on peut se faire connaître simplement avec une manœuvre. À l'époque, les gens devaient faire des revues, des films, ils déménageaient à Los Angeles pour se faire voir. Au niveau de la popularité, quand je vais dans les festivals j'ai tout le temps au moins une centaine de personne qui viennent essayer. On a une belle relève chez les jeunes.

Photo : Sophie Bourdon

Intéressé par les services de Skate Abitibi? Il est possible d'en savoir plus en consultant la page Facebook. Alain possède également sa propre compagnie de skate, Crossfade, qu’il a fondée en 2016. Il dessine des planches et des vêtements aux designs qui rappellent Rouyn-Noranda et la région.