Foire aux Questions

Bien avant d’être foulé par les Européens, le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue a été parcouru par les Peuples autochtones. La région a été fréquentée par les Anicinabek et les Cris. Les mots Abitibi et Témiscamingue proviendraient de la langue anicinabe. Ils définissent le territoire de manière simple et efficace. À cette époque, il y a 8 000 ans, on n’avait pas le temps de faire dans la dentelle…

Le premier signifie « là où les eaux se séparent ». La région est sise sur une ligne de partage des eaux. C’est une limite géographique qui divise un territoire en un ou plusieurs bassins versants. Les eaux qui s’écoulent vers le Nord se rendront à la Baie d’Hudson et celles qui iront en direction sud finiront par atteindre le fleuve Saint-Laurent. Le phénomène s’explique et s’observe aujourd’hui au parc national d’Aiguebelle.

Le deuxième signifie « lac aux eaux profondes ». Le lac Témiscamingue ayant une profondeur moyenne de 120 mètres.

On dit souvent de l’Abitibi-Témiscamingue qu’elle est une jeune région parce qu’elle a été colonisée tardivement. La ville la plus ancienne, Ville-Marie, a été fondée officiellement en 1897, il y a un peu plus de 120 ans, alors que Rouyn-Noranda et Val-d’Or, par exemple, n’ont pas encore 100 ans. Deux aspects doivent toutefois être pris en considération.

D’abord, bien avant la fondation officielle des villes que l’on connaît aujourd’hui, des Peuples autochtones, surtout cris et anicinabek, habitaient déjà le territoire depuis des millénaires. Aujourd’hui, la région compte en son sein sept communautés anicinabek, dont l’histoire, les traditions et les savoirs sont de plus en plus mis en valeur. Il est possible de visiter divers attraits touristiques pour se familiariser avec la richesse de leur histoire et de leur culture, parfois directement dans les communautés ou dans les villes environnantes.

Également, bien qu’encore courte, l’histoire de la région est riche, étonnante, multiculturelle, marquée par les luttes citoyennes, l’audace, la créativité, la ténacité et l’esprit festif de ses habitant.e.s. Les premières années des différents boomtown ont de quoi rappeler l’ambiance des meilleurs western. Notre récit est documenté par des historien.ne.s passionné.e.s et mis en valeur dans de nombreux musées et sites historiques.

Vous pouvez accéder à la région en automobile, en autobus, en avion ou en train. Il y en a aussi qui le font en vélo, à pied ou même en ski de fond (!), mais ça, c’est une autre histoire.

Disons que vous partez de Montréal, vous êtes à environ une heure de vol, ou entre 6h30 à 7h30 de route en voiture de l’entrée de la région (que vous passiez par la Réserve faunique La Vérendrye et la 117 pour vous rendre à Val-d’Or, ou par Ottawa et la 417 pour rejoindre Ville-Marie). Une à une heure et demie supplémentaire est à prévoir pour rejoindre Rouyn-Noranda.

Il faudra compter quelques heures de plus en autobus, un délai largement compensé par la possibilité d’accéder au WiFi gratuitement, en tout temps. Vous pourrez vaquer à vos occupations en toute tranquillité et décupler votre sentiment de sécurité en cas d’intempéries.

Pour ce qui est du train, il faut le voir comme une expérience en soit. Une occasion unique d’entrer dans une région aussi mystérieuse que la nôtre. Nous vous invitons à lire le récit d’aventure Montréal-Senneterre, voyage dans un train mythique de l’autrice rouynorandienne Jocelyne Saucier, un récit qui a d’ailleurs inspiré son dernier roman, À train perdu.

Étant donné les distances souvent considérables entre les différentes villes de la région, il est idéal d’être autonome dans ses transports et de compter sur une voiture. Les services de transport interurbains et le covoiturage demeurent toutefois des options possibles.

Cela dit, une fois à l’intérieur même des municipalités, la plupart se déploient sur un rayon relativement restreint et facile à parcourir à pied ou en vélo. Selon l’endroit où vous vous trouvez, des services de location de vélo ou des espaces spécialement aménagés pour les piétons seront à votre disposition.

Soyez sans crainte, la plus longue distance qui sépare deux stations d’essence sur le chemin est de 150 km. Ça demande donc un minimum raisonnable d’organisation. Le Domaine vous attend dans la Réserve faunique La Vérendrye. Évidemment, si vous faites le trajet de nuit, il faudra être un peu plus prévoyant. Certaines stations ferment à 23 h, comme partout ailleurs au Québec.

Ah oui! Et toujours de mieux en mieux! Il y a un dynamisme extraordinaire dans la région. Dans les dernières années, plusieurs restaurants ont ouvert leurs portes et sont venus diversifier l’offre. Les chefs s’amusent à valoriser les produits locaux, ils font preuve d’imagination, d’originalité. Ils sont près des clients, la réception est authentique et chaleureuse. Vous trouverez de quoi combler vos goûts, que vous soyez à la recherche d’une grande table, de mets exotiques, d’institutions présentes depuis des générations, d’une bonne ambiance, d’endroits pour déjeuner, de cafés intimistes ou d’une microbrasserie. Elle est loin l’époque ou région rimait presque uniquement avec restauration rapide ou grandes chaînes. 

Nous vous invitons aussi à aller à la rencontre des producteurs de la région, des gens passionnés et hyper charmants. Venez goûter les fromages, les gelées, les fruits et légumes, le miel, le chocolat, les produits de la forêt boréale, les bières, les cidres, les vins, directement là où ils sont produits 

Le plat typique, lui, se mange en pourvoirie après une journée de pêche. Il n’y a rien, on vous le dit, comme un doré qu’on vient tout juste de sortir de l’eau! Ça fond dans la bouche! 

Il faut toutefois tenir compte de deux facteurs importants : les témiscabitibien.ne.s tiennent à leur qualité de vie et au temps passé avec les leurs, ce qui se reflète parfois dans les horaires des commerces qui, de plus, ne sont pas épargnés par la pénurie de main-d’oeuvre. Particulièrement le dimanche et le lundi, il vaut peine de double-vérifier les horaires pour éviter de se buter à des portes closes. Les pique-niques en famille sont alors une option non négligeable. 

Tous les types d’hébergement classiques sont disponibles en Abitibi-Témiscamingue : hôtels, motels, gîtes…  

Pour celles et ceux qui souhaitent davantage renouveler leur connexion avec la nature, chalets, terrains de camping, yourtes ou tipis sont également des options à considérer. Plusieurs pourvoiries et parcs nationaux offrent l’hébergement sur place pour permettre une expérience complète et inoubliable.  

En somme, notre parc hôtelier n’a rien à envier au reste de la province. Par contre, il est recommandé de vous y prendre d’avance pour réserver votre nid douillet. Vous pourriez être surpris.e à quel point nos hébergements sont prisés, même parfois en saison moins achalandée.

Il y a nos incontournables : La Cité de l’Or, Le Refuge Pageau, Le Musée école du rang II, les parcs nationaux d’Aiguebelle et d’Opémican, l’expérience Anisipi, le Lieu historique national du Fort-Témiscamingue/Obadjiwan. Autour de cela, il y a une pléthore d’attraits tous plus amusants, instructifs et originaux les uns que les autres, l’idéal pour saisir ou comprendre l’Abitibi-Témiscamingue.

Il y a des dizaines de festivals et événements reconnus pour leur qualité, leur diversité, leur ambiance effervescente et l’expérience unique qu’ils permettent de vivre, par les décors surprenants où ils prennent place, l’intimité permise par la configuration des salles de spectacle et l’enthousiasme des foules. Vous vivrez là des expériences que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.

Il y a évidemment une offre plein air incroyable. Pour vous inspirer, rendez-vous sur AccesPleinAir.org.

Les endroits pour aller à la chasse et à la pêche ne manquent pas. On trouve plus d’une centaine de pourvoiries sur le territoire.

Les saisons sont particulièrement bien définies en Abitibi-Témiscamingue et le climat permet de profiter du meilleur de l’hiver comme de l’été.

L’été, nous profitons d’un ensoleillement prolongé (jusqu’à 23 h en juin). Le mercure peut ici aussi dépasser les 30 degrés, ce qui arrive généralement quelques jours par été, mais il oscille moyennement entre 20 et 30.

L’automne arrive, disons avec deux semaines d’avance que dans le sud du Québec. Il est donc possible de profiter des couleurs en septembre.

La première neige arrive généralement à la fin du mois d’octobre ou au début du mois de novembre, mais ne reste pas au sol. Elle commencera à s’accumuler dans les semaines suivantes.

Lorsqu’on écoute les bulletins météo hivernaux des grands médias, ici, on se sent vraiment comme des conquérants! Il semble faire siiiii froid!! La réalité n’est pas aussi glorieuse. C’est que notre climat est sec et que bien habillés, nous pouvons aisément profiter des joies de l’hiver. Pour plus d’explications, vous pouvez lire : Plus froid en Abitibi-Témiscamingue? Tout est relatif… Il est vrai que le mercure peut atteindre -30 degrés et qu’on ressente -40 avec le facteur vent, mais ça, c’est quelques petits matins par hiver. En général, le mercure tourne autour de -20 et là on enchaîne motoneige, patin, hockey, pêche sur glace, raquette, ski de fond, traîneau à chiens, etc.

La neige fond habituellement en avril et sonne l’arrivée du printemps, qui a ici une odeur de lilas et d’épinette!

Il arrive qu’il y ait de grandes variations de température d’une journée à l’autre ou même au cours d’une seule journée! Il est donc conseillé d’être attentif.ve aux prédictions de la météo et de se garder quelques couches supplémentaires ou imperméables pas trop loin.

Cette rumeur est si persistante que nous y avons consacré une capsule et un article complets, mais voici les principaux faits à retenir :

-La présence de moustiques n’est pas anormale, elle est simplement cohérente avec la nature abondante qui entoure la région (et qui fait son charme!)

-Les moustiques sont peu présents dans les centres urbains, ainsi que pendant la journée.

-Leur présence est essentielle au bon fonctionnement de l’écosystème dans lequel ils s’inscrivent.

-Leur présence atteint un pic d’abondance à la fin du mois de juin et diminue graduellement par la suite, pour devenir tout à fait tolérable. En août, il est possible d’observer les perséïdes en toute quiétude.

-Même lorsqu’ils sont très présents, il est possible de s’en protéger de diverses façons (vêtements longs, chasse-moustique naturel ou chimique, etc.) pour quand même profiter pleinement des activités extérieures.