Guillaume Gonzalez a d’abord immigré de la France vers Montréal, qu’il ne croyait pas quitter de sitôt, séduit par le dynamisme de la grande ville. Toutefois, une première visite à Ville-Marie, dans le cadre du travail, a donné lieu à un coup de cœur qui deviendrait une longue histoire d’amour. En déambulant dans le parc du Centenaire, il raconte cette première visite : « J’ai descendu la rue Ste-Anne. Quand je suis arrivé sur le lac j’ai fait wow, ça, ça vaut de l’or, ce parc-là, cette vue imprenable qu’il y a sur le lac Témiscamingue ». Il s’était dit qu’il reviendrait en vacances, mais c’est un déménagement en bonne et due forme qu’il a effectué deux mois plus tard. Celui qui croyait rester temporairement a célébré cette année son douzième anniversaire de vie témiscamienne.
« (…) Ce qui m’a surpris en arrivant ici, c’est les gens, comment ils étaient reconnaissants que je les aie choisis. »
Guillaume Gonzalez
Des gens qui font toute la différence
S’il retournait régulièrement à Montréal au départ, Guillaume a fini par espacer ses visites à mesure qu’il s’impliquait dans sa nouvelle communauté et s’y créait un réseau. D’ailleurs, c’est les gens qui, pour lui, font la différence dans la région : « Moi j’ai vraiment trouvé une chaleur d’accueil ici chez les gens, chez les Témiscamiens et même chez les Témiscabitibiens en général que je dirais que je n’ai pas trouvés ailleurs. […] Surtout au Témiscamingue en fait, ce qui m’a surpris en arrivant ici, c’est les gens, comment ils étaient reconnaissants que je les aie choisis. »
Bâtir ses rêves – Guillaume Gonzalez
Un mode de vie incomparable
En arpentant les sentiers dessinés autour de l’emblématique Grotte de Ville-Marie, Guillaume souligne la grande beauté des paysages qui l’entourent et insiste sur le rythme de vie unique qu’offre la vie ici : « J’ai toujours dit qu’au Témis, t’as deux journées en une. Tu finis à 4 heures et demie max cinq heures, imagines le temps que t’as devant toi après. T’as un deuxième shift qui commence et qui t’appartient totalement. » Il affirme même avec conviction que vivre au Témiscamingue, « c’est se magasiner des années de vie supplémentaires! »
« J’ai toujours dit qu’au Témis, t’as deux journées en une. Tu finis à 4 heures et demie max cinq heures, imagines le temps que t’as devant toi après. T’as un deuxième shift qui commence et qui t’appartient totalement.»
Guillaume Gonzalez
Maintenant directeur des communications, de la culture et de la vie communautaire à la Ville de Ville-Marie, Guillaume souhaite continuer de dynamiser culturellement son territoire, d’en stimuler le développement économique et de faciliter l’accueil des nouveaux arrivants : « Je veux que les gens continuent de bien vivre ensemble. Je veux que ça continue, cet aspect « grande famille » qu’il y a au Témiscamingue », exprime-t-il.