C’est l’histoire d’un chef pâtissier français qui souhaite immigrer au Québec avec sa conjointe. Il envoie des CV partout et reçoit deux offres d’emploi : une à Québec et l’autre, à Rouyn-Noranda. Il choisit Rouyn-Noranda (et ne le regrettera pas).
Des lacs et des forêts
En parlant de ses premières recherches sur cette ville dont il ne savait rien, Corentin raconte : « Tsé quand Google maps est obligé de sortir de l’atmosphère pour revenir là, ben ça a fait ça! » Loin de se laisser déstabiliser par la distance, le jeune homme est surtout interpelé par l’abondance de lacs et de forêts parsemant le territoire. « Je me suis vu dans l’appel de la forêt, dans le bois avec mon husky. Finalement on est débarqués ici. C’était exactement ce à quoi on s’attendait, fait que c’était parfait : des lacs, des forêts, tout ça. Et finalement, c’était pas si loin que ça. On s’y fait! », déclare-t-il.
Bâtir ses rêves – Corentin
Pour Corentin, le bonheur témiscabitibien se trouve dans la proximité avec la nature, la possibilité de pratiquer différents sports de plein air, la variété des saisons et surtout, dans le rythme offert par le mode de vie régional : « Ici ce qui est bien, c’est qu’il y a plein de moyens d’apprécier le temps libre que t’as. C’est pas une perte, au contraire, avoir du temps libre, c’est un profit. C’est ça que j’aime le plus. En Abitibi-Témiscamingue, j’ai le temps de prendre mon temps. »
« Ici ce qui est bien, c’est qu’il y a plein de moyens d’apprécier le temps libre que t’as. C’est pas une perte, au contraire, avoir du temps libre, c’est un profit. C’est ça que j’aime le plus. En Abitibi-Témiscamingue, j’ai le temps de prendre mon temps. »
Corentin Bajar
Pour l’amour de Bellecombe
Au fil des ans, Corentin est devenu non seulement Rouynorandien, mais plus précisément, et non sans fierté, un Bellecombien. Il organise d’ailleurs ponctuellement dans son village, avec des concitoyen.ne.s, des brunchs qui attirent des centaines de personnes et dont les profits sont entièrement versés à des organisations communautaires locales : « C’est toujours dans une volonté de faire en sorte que la communauté de Bellecombe, on lui rende ce qu’elle nous donne. C’est une belle communauté avec des gens vraiment intéressants fait qu’on essaie de la faire vivre », précise-t-il.
Pour lui, la communauté trouvée ici est d’une valeur immense et doit être célébrée : « Je pense que c’est surtout ça qui est important, les joyaux humains qu’on a ».