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Matchi-Manitou : un rêve en toutes saisons

La Pourvoirie Matchi-Manitou, située à une heure de Val-d’Or, offre différents services pour les amoureux.ses de chasse au petit gibier et de pêche. Il y est également possible de profiter simplement de la nature, dans le calme de la forêt boréale bordée par le lac Matchi-Manitou. Pas étonnant que Manon Bernard et son conjoint, Stéphane Hébert, soient tombés amoureux du lieu lors de leur première visite. Le couple, pendant 20 ans, avait caressé le rêve d’avoir une pourvoirie. C’est au lac Matchi-Manitou qu’il a mené à bien ce projet. Voici un retour sur une belle rencontre avec Manon Bernard.

Ça ne date pas d’hier

Quand Manon a rencontré son conjoint, il était déjà chasseur et pêcheur. Posséder une pourvoirie ne lui était pas une idée étrangère puisque son oncle en avait une. Pour sa part, Manon a toujours adoré le plein air et l’écologie.

« J’ai fait un bac en orientation, j’ai été dans l’armée pendant 13 ans, j’ai travaillé avec la SÉPAQ où je faisais de l’insertion socioprofessionnelle avec les jeunes. J’ai aussi travaillé en éducation et en employabilité. J’ai toujours été très active. Mon conjoint m’a initiée à la chasse et à la pêche. Lui, il était en construction et en excavation, c’est le manuel du couple. Moi, je m’occupe plus de la gestion », raconte Manon en dressant le tableau d’une équipe idéale pour prendre soin d’un tel projet.

En 2016, lors de leur 40e anniversaire de naissance, le couple a décidé de mener ce rêve à terme. La pourvoirie Matchi-Manitou répondait à leurs critères précis. Les planètes se sont alignées et le couple de St-Jean-sur-Richelieu a fait le saut en Abitibi-Témiscamingue.

 

À l’aventure !

Le couple, aussi parent de trois enfants, a d’abord visité l’école secondaire de Val-d’Or et la ville. Manon et Stéphane souhaitaient connaître l’endroit avant d’y déménager. L’accueil des gens a été très familier. Leurs enfants ont été consultés avant de faire le saut et c’est d’un commun accord que la famille a plongé dans cette aventure.

« Je pense qu’on leur a offert un cadeau. On les a vraiment sortis de leur quotidien, ça leur a permis d’apprendre plusieurs choses. Ça a créé des liens forts et ça nous a rapprochés », raconte Manon, fière de leur décision.
Manon affirme que la pourvoirie est le plus beau cadeau qu’elle et son conjoint se sont fait. « Chez nous c’est vraiment l’Abitibi-Témiscamingue, je ne reviendrais pas en arrière », affirme-t-elle.

Adaptation et nouveaux projets


Par ailleurs, la fréquentation de l’endroit ainsi que sa clientèle ont évolué depuis. « Quand on a acheté, les gens venaient vraiment pour la chasse et la pêche. On a mis de l’avant le camping et le côté familial de notre entreprise, on a fait de la promotion, on est allés dans des salons des pourvoiries. On a acheté des kayaks, des pédalos et des planches à pagaies. On voulait aller chercher la clientèle qui aime la villégiature », raconte l’entrepreneure.

Dès la première année, tout était nouveau pour cette famille, et ce, même si la pourvoirie existe depuis maintenant 50 ans. Au fil du temps le couple a fait connaissance avec sa clientèle. Avec leurs sept chalets et quatorze emplacements de camping, la gestion des lieux s’est vite faite.

Parmi leur clientèle se trouvent souvent des gens qui viennent reconnecter avec eux-mêmes et avec la nature, une démarche facilitée par l’absence d’accès à Internet dans les habitations. Il est cependant possible d'avoir accès au Web sur les lieux.

« On est très à l’écoute de notre clientèle. Pour nous, le service à la clientèle, c’est super important », assure Manon.

La chasse et la pêche dans tout ça

Le lac, une étendue d’eau de 12 km sur 6 km, est protégé par le ministère de la Faune. Afin de protéger l’espèce, un moratoire sur la truite grise est en vigueur. Pour leur part, le doré et le brochet sont en bonne santé.

En ce qui concerne la chasse, c’est surtout la chasse à la perdrix qui est pratiquée sur le site, mais aussi la chasse à l’orignal. 

« Étant donné que le lac est protégé, il n’y a pas de développement immobilier possible autour du plan d’eau. On est pratiquement seuls autour du lac et ça permet à la pêche d’être de qualité », explique Manon.

Les décisions de gestion sont toujours prises en fonction du maintien d’un équilibre. Manon et Stéphane limitent le nombre de chasseurs afin de préserver la faune. Dans le cas de la chasse à l’orignal, les mêmes chasseurs ont majoritairement l’habitude d’aller à la Pourvoirie Matchi-Manitou.

Que nous réserve l’avenir?


Les enfants étant grands et autonomes, Manon et son conjoint souhaitent mettre leur énergie sur le développement de leurs offres en toutes saisons. Manon précise qu’ils se trouvent au paradis des sports d’hiver et que leur plage est parfaite. Force est d’admettre que tous les ingrédients y sont!


À plus long terme, le couple souhaite amener la clientèle à découvrir encore plus la région. La pourvoirie étant située à la sortie de la Réserve faunique de La Vérendrye, donc à l’une des entrées de la région, Manon aimerait amener sa clientèle à pénétrer plus loin sur notre beau territoire. Elle souhaite leur faire découvrir nos attraits.

« Je suis en train de développer des partenariats avec des entreprises afin d’amener les gens à visiter l’Abitibi-Témiscamingue. On a un dépanneur où on veut vendre des produits locaux. Par exemple on y vend le café du prospecteur ou le miel de la miellerie de la Grande Ourse» Détaille Manon.  



Tout dernièrement, l'équipe a construit 4 yourtes accessibles l'été comme l'hiver. Un lac exclusif à la truite moucheté sera disponible au printemps 2023 et ce dernier sera aussi accessible pour la pêche sur la glace à l’hiver 2024.

Pendant la saison chaude, il est possible de faire la location d’un chalet ou d’aller camper à la pourvoirie afin de profiter de la belle nature et des activités liées à celle-ci. Pendant la saison froide, il est possible d’aller à la pourvoirie Matchi-Manitou faire de la randonnées, du ski ou de la motoneige. Les équipements nécessaires à ces activités peuvent être emprunter sur place. Nul besoin d’être un chasseur ou même de savoir pêcher pour profiter des lieux. La seule chose dont vous avez besoin est l’envie de vous reconnecter à la nature et aux proches qui vous y accompagneront.

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