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« Dans le monde des grands, on peut faire de grandes choses. » - Marie Hélène Gouin. Marie Hélène Gouin Pour Marie-Hélène, cette idée a pris tout son sens durant ses études universitaires. Avec des amis de Trois-Rivières, où elle poursuivait ses études, de Rouyn-Noranda, sa ville natale, et même d’un peu partout au Québec, elle a fondé un regroupement d’artistes qui s’est vite devenu international en se ralliant à des artistes belges. Pendant deux ans, ils ont alimenté ce regroupement et on fait deux expositions, l’une à Trois-Rivières et l’autre en Belgique, dans la cours d’un château. Ces idées de grandeur, elle les transmet maintenant à ses élèves du secondaire, les impliquant dans des projets d’envergure. Avec Au pays de l’or bleu, c’est plus de 400 élèves (pas tous les siens, évidemment…) qui ont participé à la création des silhouettes que l’on peut désormais voir à l’entrée de la ville de Val-d’Or. Ce projet original s’est d’ailleurs mérité un prix régional Essor.

Visiblement, la passion des arts habite Marie-Hélène depuis longtemps. « Mon métier, j’en suis passionnée, je l’adore, s’exclame-t-elle. C’est vraiment d’utiliser la couleur pour égayer et occuper l’espace de tous les jours. Des fois ça dérange, mais la plupart du temps, ça fait du bien. Je vais toujours me souvenir le jour où j’ai fait peinturer orange le mur en face de ma classe. Ça a fait jaser vraiment beaucoup les collègues, les amis, les gens qui venaient voir les spectacles… Ça a pris un certain temps avant qu’on affiche les choses qui allaient dessus. Moi, je savais où je m’en allais, mais ça a fait réagir. Sortir les gens de leur zone de confort, c’est quelque chose que j’aime beaucoup parce que je trouve que dans le processus de création, ça prend tout son sens. Ça amène quelque chose que t’aurais probablement pas créé autrement. Il en découle habituellement une certaine fierté. »