En 2024, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue célèbre ses 40 ans. Depuis la création de cette audacieuse université à échelle humaine, bon nombre d’étudiant.e.s et de professeur.e.s ont marqué le territoire, le Québec et même le monde. Nous vous présentons donc une série d’articles où trois belles histoires dont l’UQAT est l’instigatrice. Voici l’histoire de Terence Epule Epule et l’étude de la production végétale et le climat.
Le parcours académique de Terence Epule Epule
Terence Epule Epule est un professeur canadien d’origine camourenaise avec un parcours académique fort impressionnant. Double doctorant de l’UQAM en science de l’environnement, il a étudié les interactions des changements climatiques sur le système de la culture et forestier. Son parcours l’a mené à deux postdoctorats, un à l’Université de Montréal et l’autre à l’Université McGill. Ces deux formations portaient sur les mêmes thématiques. Il a aussi enseigné l’agriculture internationale en France.
Dernièrement, c’est l’UQAT qui a l’honneur de sa présence en son corps professoral. Monsieur Epule fait partie de l’Unité de recherche et de développement en agroalimentaire en Abitibi-Témiscamingue, basée à Notre-Dame-du-Nord. À cet effet, Terence Epule Epule s’est vu remettre une subvention majeure.
Des recherches sur la production végétale et le climat
Essentiellement, ses recherches à l’UQAT portent sur la production végétale et le climat. Quand on parle de climat, on parle de changement de température, des gaz à effet de serre, des précipitations et tous les impacts sur les rendements et les revenus liés à ces facteurs.
Également, ses recherches portent sur l’écoresponsabilité des systèmes des cultures. C’est-à-dire, les émanations d’azote, de méthane et de carbone, qui sont les principaux gaz qui causent les changements climatiques. L’objectif est de réduire ces émanations dans la culture agricole, en plus de présenter les options d’adaptation, les options technologiques et les enjeux sociaux économiques.
Il s’agit de recherches uniques au Québec et même au Canada. On ne connaît pas encore les impacts des changements climatiques sur les revenus des producteurs agricoles. Considérant que 0,87% du budget provincial va aux cultivateurs en 2024, il est d’autant plus important de comprendre les impacts climatiques sur la production agricole pour bien financer ce domaine.
La prochaine génération d’expert.e.s en économie du climat, en agriculture
Cette subvention majeure permet aussi à des étudiants au doctorat ou à la maîtrise de devenir la prochaine génération d’experts en économie du climat, en agriculture. Il s’agit de la subvention la plus importante qui a été accordée dans ce champ d’intérêt, au Québec. Des articles scientifiques ont déjà été rédigés, notamment au sujet de la vulnérabilité de l’orge au Québec.
Mentionnons que l’UQAT se classe troisième parmi les universités canadiennes principalement actives au premier cycle les plus performantes en recherche. Souhaitons bon succès à l’équipe de recherche de monsieur Epule!
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