
Photo: Steve Bray[/caption] Nicole Sabater, copropriétaire de l’endroit, connait son historique sur le bout des doigts. L’édifice, d’abord construit pour être le premier débit de boisson légal du Témiscamingue, s’est transformé au fil du temps en loyer, magasin général, boutique de vêtements, puis en 2011, en boutique de matériel d’art, lors de l’acquisition de l’endroit par Mme Sabater et son mari, Christian Paquette. Ceux-ci ont pris soin de conserver toute la richesse patrimoniale de l’endroit, en y exposant de nombreuses antiquités ou des artéfacts issus de dons de la population. On trouve par exemple, tout près de l’entrée, la photo de mariage de monsieur Ferdinand Baril dans son cadre original. Bien que des panneaux disposés le long d’un couloir racontent le récit de chacun des différents propriétaires de l’endroit, Mme Sabater tenait à concevoir un musée où les visiteurs pourraient vivre une expérience complète avec des objets évocateurs : « Je déteste les musées où il n’y a que des affiches! », s’exclame-t-elle en souriant. [caption id="attachment_20141" align="aligncenter" width="450"]

Photo: Steve Bray[/caption] Constatant une baisse d’intérêt pour l’activité artistique, mais un réel engouement pour les produits de bain, les propriétaires ont choisi, il y près de trois ans maintenant, de s’allier à Martine Plourde, maître savonnière depuis plus de vingt ans, afin de se dédier entièrement au projet de savonnerie, puisqu’il n’existait à l’époque aucun commerce du genre dans la région. Depuis sa transformation, l’endroit offre une vaste gamme de produits qu’elle se soucie de bonifier constamment. À l’offre de « savons de grand-mère » qui respectent la recette classique des savons d’antan, s’ajoutent par exemple une gamme de produit spécifiquement dédié aux bébés, des produits de lessive et des cosmétiques. En décrivant son offre de produits, Mme Sabater insiste sur l’importance accordée à l’usage de produits régionaux et respectueux de l’environnement : « Tous les produits sont biodégradables et fabriqués le plus possible avec des produits locaux, comme de la cire d’abeille du Témiscamingue, de la bière de chez Barbe Broue. On tente de se rapprocher le plus possible du zéro déchet avec des contenants recyclés, compostables ou réutilisables. [caption id="attachment_20139" align="aligncenter" width="450"]
