Par Sophie Mediavilla-Rivard
Si vous ne les connaissez pas encore, ça ne devrait pas tarder; les Copper Kids dynamisent la vie culturelle de Rouyn-Noranda depuis plus d’un an maintenant. Cette troupe de danse innovante se garde plusieurs projets pour vous surprendre dans un avenir rapproché.
Carol-Ann Lafortune-Hatfield, Audrey Lachaine-Fleurent, Franck Wam, Magali Ouimet et Mya Garneau ont amorcé le projet des
Copper Kids. « On a créé la troupe parce qu'on est tous passionnés et qu’on adore danser, juste pour le plaisir. Ça nous fait tout vraiment du bien quand on se voit », raconte Magali, le sourire dans la voix.
Je l’ai rencontré pour en apprendre plus sur le groupe d’artistes, et autour d’une énorme assiette déjeuner au Saint-Exupéry, elle m’a relaté leur histoire et les projets qu’ils ont en banque.
Partage et découverte
« Notre but c'est de partager le plus possible nos connaissances et notre passion, et juste de donner le goût aux gens de danser », souligne Magali. Les cinq danseurs ont entre 17 et 31 ans, et s’ils ont tous déjà fait de la compétition, ils prennent avec leur troupe une autre orientation. « Je pense qu'on est tanné [de la compétition] et qu’on veut plus explorer qui on est en tant que danseur individuel, en tant qu'artiste », mentionne la jeune femme.
C’est d’ailleurs via la compétition que les
Copper Kids se sont rencontrés. « On était dans la même troupe de compétition et ça faisait deux ans qu'on travaillait une chorégraphie, mais à cause de la pandémie, on ne pouvait jamais la présenter », se rappelle Magali.
Après deux ans à revivre cette déception, ils ont décidé de filmer leur travail au lieu de le laisser tomber à l’eau. « On s'est organisé et on a fait une vidéo devant la Fonderie Horne, ça a commencé comme ça », relate-t-elle. Face à la réponse positive de la population, le groupe a décidé de continuer sur sa lancée et de filmer des vidéos ici et là.
Les enfants du cuivre
C’est aussi à ce moment qu’ils ont choisi leur nom : «
Copper Kids c'est beaucoup plus que la Fonderie Horne. Rouyn-Noranda, c'est notre
hood, et ça veut simplement dire qu'on vient d'ici et qu'on est fiers de notre région », affirme Magali.
Et cette marque de commerce commence à faire ses preuves, puisque la période estivale a marqué un tournant pour les jeunes artistes. « On a fait moins de vidéos, mais on était plus dans l'événementiel », partage-t-elle. Ils ont notamment performé au festival Mudra et à la Guinguette chez Edmund.
Développer leur nom
La fin de l’été signifiait aussi le départ de deux joueurs pour les
Cooper Kids. « Mya et Franck sont partis à l'extérieur », confie la danseuse. Si elles ont pensé à faire un trio, Carol-Ann, Audrey et Magali souhaitent davantage se consacrer sur de nouveaux projets.
Magali dévoile que le groupe travaille sur une formule unique dans la région. « On aimerait mettre sur pied des
workshops à la carte qui donneraient la possibilité aux gens de venir essayer un cours sans avoir d'obligation. Même si tu n’as jamais dansé, tu peux t'inscrire à une classe et si tu aimes tu continues, et si tu n'aimes pas ça ce n’est pas grave », annonce-t-elle.
La danseuse remercie le public de la région de sa grande réceptivité : « Les gens nous écrivent, ils commentent nos trucs, ça arrive même que les gens nous reconnaissent dans la rue ! »
Photos : Gracieuseté des Copper Kids
