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Journal de bord d’un ATventurier : Jour 5 – Ferme du Centaure

Aujourd’hui, aspirants aventuriers, direction le magnifique Témiscamingue que je puisse joindre les rangs de la virile lignée des héros à monture que j’ai tant admirés depuis ma plus tendre enfance: Charles Bronson, Steve McQueen,  Clint Eastwood, ainsi que Pirlouit… C’est sûr le dernier drivait une chèvre, mais c’était tout de même un redoutable cavalier! Mon expérience à cheval demeure quand même assez limitée : mon cheval à bascule avec des ressorts qu’on se pognait toujours la cheville dedans (1 à 6 ans), le poney au cirque qui venait à l’aréna nous faire tourner en rond autour d’un poteau (4 à 7 ans), un après-midi d’équitation sur des chevaux qui marchent à la queue-leu-leu avec une de mes blondes (19 ans) et finalement aujourd’hui,  où je devrais, armé de cette « solide » expérience, débuter ma carrière de gymnaste à cheval de haute voltige… Mettons de moyenne voltige!

La Ferme du Centaure

Le centre équestre, la Ferme du Centaure, est situé dans le rang 1-2 à quelques minutes du village de Laverlochère et offre toutes sortes de cours d’équitation western, classique, haute voltige et éthologique, et ce, pour tous les types de clientèle allant de l’enfant de 4 ans à l’animateur séduisant malgré son léger surplus de formes alléchantes… La propriétaire, l’extraordinaire Orphée Guy, est une vraie amoureuse des chevaux qui a décidé de vivre de sa passion et construire un rêve (un peu comme Kevin Costner dans Field of Dreams, mais sans les fantômes de joueurs de baseball), soit un centre équestre dans lequel elle peut donner des cours d’équitation, faire l’élevage, la vente, le dressage, le pansage des chevaux, en plus d’offrir des visites pour le public ainsi qu’une pension pour chevaux. J’en oublie peut-être mais, chose certaine, Orphée roule tempête! Sans aucun doute, elle aime les chevaux et nous fait aimer les chevaux. Elle les comprend et les respecte, ce qui en fait une grande dresseuse et surtout une excellente enseignante. 21-05-2015_3

Visite de la ferme

Une fois sur place, j’ai eu droit à une visite des installations et j’ai été très impressionné par la qualité de celles-ci : une étable impeccablement propre dans laquelle vit en permanence une douzaine de chevaux, un charmant pâturage où peuvent « chiller » calmement les étalons ainsi qu’un immense manège intérieur dans lequel se déroulent les cours et les entraînements à l’abri des intempéries témiscabitibiennes, ce qui permet à Orphée et son équipe de prolonger de plusieurs semaines ses activités.

Ô Nikita I need you so!

J’ai ensuite eu la chance de rencontrer la jument avec qui toute cette magie acrobatique allait se dérouler, une belle grande brune canadienne mêlée avec du percheron du nom de Nikita, avec laquelle j’allais bientôt fusionner à l’écran afin d’offrir aux téléspectateurs d’ATventure une touchante chevauchée alliant sensualité et lyrisme… dans la limite du possible pour un gars qui devient la face rouge en attachant ses runnings… Mais, avant d’atteindre cet Éden équestre, je me devais de séduire subtilement ma partenaire de voltige (« Ô Nikita I need you so! » Elton John). [gallery link="file" size="medium" ids="4876,4877,4874"] Plutôt que de l’amener en ville, lui payer quelques shooters et un bon repas à base d’avoine, j’ai dû opter pour une nouvelle technique d’envoûtement nommée le pansage! Orphée m’a donc enseigné l’art du brossage, en plus de me montrer comment se comporter au tour d’un cheval de manière sécuritaire.

Une performance digne de Cavalia!

Une fois la connexion totalement établie avec l’animal, nous nous dirigeâmes enfin vers l’extérieur afin de vivre mon entraînement initial dans la poursuite de ma future carrière internationale avec la troupe Cavalia…

Comment cela s’est-il déroulé? Ça vaut la peine d’écouter le programme pour le découvrir!

P.B. Ferme du Centaure   Visionner l'épisode