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Ironie du sort, j’ai attrapé mon rhume à Montréal

Au moment d’écrire ses lignes, mon clavier est armé de bactéries. Je jongle entre un mouchoir, deux « atchoums » et le désinfectant pour les mains. Je suis terrassé par ce qu’on appelle « une grippe d’homme »… Réjean a le Rhume 10 octobre, je suis en visite à Montréal avec ma blonde pour la fin de semaine. On est là pour quelques jours… Je stationne l’auto à la Place Émilie-Gamelin et on fonce en direction de la rue St-Denis à la recherche du meilleur resto indien au monde (ou le premier qu’on verra). Il fait beau, mais c’est légèrement venteux. Pas de soucis, j’ai une veste…! Ma douce me dit : « t’es certain que t’auras pas froid..? - Ben correct! » C’est typiquement moi ça! On est comme ça dans ma famille… On dit « non » d’office et on évalue après. C’est un mélange de courage et d’entêtement. Parfois ça t’amène à aller loin dans la vie, d’autres fois ça te fait passer pour un tata. Bref, on marche, on marche… Le vent nous pousse un brin; une fois dans la nuque, puis sous le chandail. Rapidement, la chaleur que j’avais soigneusement cumulée dans l’auto, fout le camp. L’humidité du Saint-Laurent transige directement avec mon corps. À un tel point qu’après deux coins de rue, mon cerveau fait : « Hey le grand, ça ne te tenterait pas de marcher sur ton orgueil?! » En parallèle, j’entends mon père Réjean (oui oui!) qui me lance son célèbre « T’es donc ben pas habillé! ». On peut facilement en déduire qu’en plus d’avoir hérité de son prénom, j’ai aussi le package de « la raison »! Pas le temps de m’entêter, je gèle! On rebrousse chemin. Arrivé à la voiture, je n’avais pas de manteau. On a donc judicieusement choisi de prendre l’auto pour se rendre à destination. Fin de l’histoire. C’était à quelques jours de prendre part à mon nouveau contrat pour Tourisme Abitibi-Témiscamingue (TAT). Quelle ironie que ce soit lors d’une virée dans la grande métropole que j’aie choppé le rhume! (snif!) Moi, Réjean Lavoie, Témiscabitibien pur et dur, aussi originaire du Lac-St-Jean, je vais à la pêche aux microbes dans les grands centres! En vérité, il n’y a pas d’ironie là-dedans. Pour avoir aussi habité à Montréal, j’aurais dû me rappeler que le climat y est plus humide et qu’évidemment, le froid se fraie un chemin jusqu’à nos veines. Je peux facilement me mettre dans la peau des gens qui ne sont jamais venus en région. Ils se disent : «  Si l’Abitibi-Témiscamingue est plus au Nord, ça doit être le froid montréalais fois mille! », ce n’est pas tout à fait ça… (consultez le billet « Plus froid en Abitibi-Témiscamingue? Tout est relatif… » d’Anne-Marie Belzile). Pour comprendre, il suffit de se demander : quand votre chum/blonde arrive comme un coup de vent dans votre lit, vous préférez que ses pieds soient simplement glacials ou un peu gelés ET trempés..? La réponse est simple, quand votre partenaire se pointe tel un courant d’air, ce n’est jamais de bonne augure. Laissez-ça dehors! Pour mieux définir mon rôle au sein de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, je serai le petit engrenage qui servira à faire tourner cette belle grosse machine qu’est le blogue de TAT. Le blogue fera partie intégrante de notre nouveau site web qui devrait voir le jour avant la fin de l’année. VOUS serez le moteur de cette belle mécanique par votre contribution, aussi grande ou modeste soit-elle. En tant qu’animateur de communauté / responsable marketing Web, je veillerai à alimenter le contenu de ce blogue ainsi que l’ensemble de nos médias sociaux. Je lance l’appel à tous ceux et celles qui désirent faire partie de notre communauté de blogueurs. Écrivez-moi à [email protected] pour proposer votre sujet.  Autrement, nous vous encourageons vivement à commenter et partager les expériences et les portraits de la région qui vous rejoignent. L’Abitibi-Témiscamingue est un vaste terrain de jeu et la richesse de ses découvertes n’a d’égale que la générosité des gens qui en témoignent!