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Des incontournables historiques avant la fin de la saison estivale


Par Claudine Gagné

Je crois qu’on fait toustes un peu le saut, alors qu’on se lève un matin de la fin du mois d’août et que le mercure pointe les 10 degrés. « HEIN! QUOI? Déjà fini l’été?  Mais je n’ai pas vu le temps passsssser! » (Là, on se met les mains sur la tête et on se sort les yeux des orbites.) Loin de moi l’idée de te faire croire que j’ai des pouvoirs magiques et que je peux remonter le temps, n’en reste pas moins que j’ai une solution pour toi! Puisque la plupart des attraits touristiques ferment après la fin de semaine de la fête du Travail, il est encore temps d’aller voir les incontournables que tu as manqué! Voici quelques suggestions à saveur historiques que j’ai pêchées juste pour toi, ô grand.e amateur.ice de faits surprenants!

Anisipi – à la découverte de l’eau

La station du tipi.

en 2022, au mois de juillet, que cette grand spectacle lumineux et interactif a été lancé. Spectacle dans le sens d’acte qu’on regarde parce que c’est impressionnant et parce qu’on apprend quelque chose. Lumineux et interactif dans le sens que cette création, faite en collaboration avec Tourisme Amos-Harricana, la communauté Abitibiwinni de Pikogan et Moment Factory utilise la technologie pour nous raconter l’eau. L’attraction, en trois grandes toiles uniques, se passe à Pikogan dans un grand tipi, au Refuge Pageau dans un tableau interactif lumineux où la faune vient s’abreuver et au puit municipal où danse les lumières dans la technologie de filtration hydrique. D’autres parcours font également partie d’Anisipi, on pense notamment au pavillon d’interprétation des Eskers, aux ponts couverts et aux fontaines artistiques. Ça fait beaucoup de choses à voir! Pour plus d’information, consulte Anisipi.com. L’installation de Pikogan et des puits sont saisonnières tandis que l’installation du Refuge Pageau est accessible à l’année.

Fort Obadjiwan-Témiscamingue – 302 ans d’histoire

Le site historique d'Obadjiwan/Fort Témiscamingue permet de visiter les lieux d'un poste de traite qui a opéré pendant environ 200 ans à partir du XVIIe siècle. On y apprend sur la vie des trappeurs et sur leurs relations avec les peuples autochtones des environs.
Photo : Stéphane Fortin

Ce n’est pas parce que c’est vieux que ce n’est pas intéressant, le Fort Obadjiwan-Témiscamingue en est la preuve! Il y a plus de trois siècles, soit en 1720, les autorités de la Nouvelle-France permettent l’établissement d’un premier poste de traite sur le site actuel du Fort Obadjiwan-Témiscamingue. Dois-je rappeler que la fondation de la Ville-Marie date de 1897? Ça veut dire 177 ans après la construction du fort. La présence autochtone sur les lieux compte maintenant près de six millénaires! Ça en fait des informations intéressantes, imagine avec l’aide d’un guide comment tu vas en apprendre des choses! En plus de faire un saut dans le temps pour connaitre le théâtre de rivalités commerciales entre des marchands de fourrures pendant 200 ans, tu pourras voir la mystérieuse forêt enchantée et te baigner dans le lac Témiscamingue via la plage de galets. Qui sait, ce sera peut-être ta dernière saucette estivale! Note bien que le Fort Obadjiwan-Témiscamingue termine sa saison estivale après la fête du travail.

 Le Dispensaire de la Garde de La Corne – Quand les infirmières étaient aussi parfois vétérinaires

Quand on entend le mot « garde-malade » on a tous un peu en tête Blanche, des Filles de Caleb. En tous cas, celleux né.e.s  avant 1995. Blanche, fière fille d’Émilie et d’Ovila, avait décidé de faire carrière dans les soins de santé. Il faut dire qu’à l’époque, les carrières accessibles aux femmes étaient assez restreintes. Le Dispensaire de la Garde de La Corne, lieu historique national du Canada, est l’un de ces endroits qui nous transportent dans le monde des infirmières de colonies. À défaut de porter le joli prénom de Blanche, c’est l’histoire de Garde Gertrude Duchemin qui nous y est raconté. Elle y était en poste pendant près de 40 ans et il n’y a pas beaucoup de chapeaux qu’elle n’a pas portés. De sage-femme à vétérinaire, elle avait aussi la tâche la gestion de son dispensaire. Voilà une visite qui en dit long sur le rôle social de ces femmes courageuses ayant pris soin des pionniers de notre région. En plus d’y faire une visite historique, tu pourras aussi louer un vélo électrique ou un fat bike pour te délier les jambes et garder la forme! Il y a de la suite dans les idées, ici. Les fats bikes seront en location toute l’année, mais la saison touristique du Dispensaire de la Garde de La Corne et la location des vélos électriques se terminent après la fête du travail.

Vingt-mille lieues sous la terre - Ok plus 300 pieds, genre

Photo : Christian Leduc

L'ancienne mine Lamaque est une mine d'or située à Val-d'Or. Elle a été en exploitation entre 1934 et 1989. Quatre ans après le début de son exploitation elle sera reconnue comme la mine ayant le gisement aurifère le plus riche et son exploitation dure sur une cinquantaine d'années. Sa création a permis l'établissement du village de Bourlamaque et de la ville de Val-d'Or, en plus d’une route, d’une voie ferrée et d’un premier réseau électrique. Voilà un gros morceau de l’histoire régionale à visiter, quoi. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire un petit tour à 300 pieds sous la terre avant la fin de l’été? Découvre les deux sites historiques qui composent la Cité de l’Or de Val-d’Or. À l'expérience souterraine s'ajoute la visite des infrastructures de surface, dont le laboratoire d'analyse, où l'on vous initie à la transformation de l'or. Les visites du mercredi au dimanche terminent le 5 septembre, elles auront lieu uniquement les vendredi, samedi et dimanche jusqu’à l’Action de Grâce. Exigences pour la visite sous terre : les visiteurs doivent être âgés de 6 ans et plus et mesurer plus de 1,09 mètre. Il est recommandé de porter des vêtements chauds et les chaussures fermées sont exigées. On veut protéger vos orteils!

Ce qui est difficile avec ces belles suggestions, c’est de faire des choix! Le temps file à vitesse grand V et tu n’auras pas le temps de tout faire... À moins de prendre congé lors des prochains jours. T’inquiètes, j’ai encore une solution pour toi. Tu n’as qu’à dresser une liste des arrêts que tu n’auras pas eu le plaisir de découvrir cet été, pour l’année prochaine. Ça te permettra de ne rien manquer. Bonnes découvertes!

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