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Décrocher au Témiscamingue

Lorsque je dispose de quelques jours et que je veux décrocher, je me dirige vers le Témiscamingue. Près de l’immense lac, je me sens presqu’en station balnéaire. Dès que je passe la « Côte à Perreault », que je le vois poindre à l’horizon, je tombe en mode vacances. Je me promène à Ville-Marie, le plus beau village du Québec, je passe par la marina, je m’évade…

L’été dernier, j’étais avec ma gang de filles. Nous avons investi, le temps d’un long week-end, un des chalets de La Bannik. Nous avons pris un cocktail sur la terrasse de l’établissement, avons fait cuire nos repas sur le BBQ, on s’est raconté nos vies autour d’une bonne bouteille. Nous avons potiné dans notre spa privé, avant de faire griller des guimauves autour du feu, le nez dans les étoiles. Le lendemain, certaines ont profité du service de massothérapie. Nous avons profité de la jolie plage, avons joué au frisbee, le temps a filé doucement.

Le Témiscamingue
Photo: Mathieu Dupuis / Tourisme Abitibi-Témiscamingue

Dans le cadre de mes fonctions à Tourisme Abitibi-Témiscamingue, je suis souvent appelée à jouer les guides touristiques dans mes cercles amicaux. J’ai donc appris aux filles, lors de ce séjour, que le Témiscamingue, c’est le garde-manger de notre belle et grande région. Il y a autour du lac un microclimat qui profite aux producteurs du coin. Ils tirent, avec authenticité et passion, le maximum de ces terres. Alors nous avons visité l’Éden Rouge (on se promet d’essayer la nouvelle table champêtre cet été), la ferme Nordvie, le Domaine DesDuc, le Verger des Tourterelles (la copropriétaire, Marie-Ève fait un caramel aux pommes et à la fleur de sel carrément dément), la Fromagerie Le Fromage au village ainsi que Les Chocolats Martine.

Autour de tout ça on trouve de très bonnes tables, que j’ai énumérées aux filles : Bistro Elle & Louis, Eugène Auberge/Bistro, La Bannik, Le Coucoushee, etc. Il fallait aussi parler de la Foire gourmande de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-Est ontarien.

Après ça évidemment, il nous fallait bouger un peu. J’ai amené les filles au sentier pédestre La Grande Chute. Cet environnement, trésor caché, qui a séduit Lana Turner et John Wayne avant nous, fera partie du parc national d’Opémican qu’on attend pour 2017. Au retour, nous nous sommes arrêtées au marais Laperrière. Je voulais leur montrer les tortues, les oiseaux, etc. L’an prochain, il nous faudra aller faire un tour à Récré-eau des Quinze.

Juste à côté de La Bannik, un incontournable : le Lieu historique national du Fort-Témiscamingue/Obadjiwan. C’est un poste de traite, une forêt enchantée, une plage magnifique, 6000 ans de présence autochtone, deux siècles de rivalité pour le contrôle des fourrures. C’est là où tout a commencé!

On s’est promis de visiter le Centre d’interprétation de la guêpe, une belle curiosité. Il nous faudra essayer le nouveau mur d’escalade Chibekana, visiter la Verrerie de la montagne, faire la Ligne du Mocassin à vélo, jouer les Indiana Jones au Fossilarium, faire le tour de Ville-Marie en Vélo-Taxi. Nous nous sommes aussi promis d’aller découvrir au moins une des soixante pourvoiries du secteur. Nous allons aller taquiner la truite, le doré et le brochet. C’est ça le truc avec le Témiscamingue. On y revient, mais on n’a jamais l’impression d’avoir fait le tour…