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« Apprendre à accepter qu'on ait bon goût » - Christian Beauchemin.

« Entre 2012 et 2013, quand j’avais une couple d'années de création dans le corps et que je commençais à maîtriser ma patente un peu plus. J'ai vu deux vidéos qui m'ont aidé à cristalliser ce qui fonctionnait avec moi. », explique le jeune artiste. Le premier (lien) lui a permis alors de comprendre les dilemmes auxquels il faisait face et lui a appris à faire confiance à son bon goût, à l’écouter et à se faire confiance. Le second (lien) l’aida à mieux saisir le processus d’inspiration et de création.

Christian Beauchemin
Crédit photo: Myriam Charconnet

Faire confiance à son bon goût, c’est plus compliqué que c’en a l’air!

Pour illustrer le problème, Christian cite Ira Glass, le narrateur de la vidéo : « Quand on commence, on sent que notre travail est bon, mais pas malade. Il y a un décalage entre où on est et où on veut aller et ça peut être très décourageant, mais cette capacité-là, à discerner le bon du mauvais dans notre travail, c'est la première étape pour produire quelque chose de qualité. Le but : apprendre à accepter son instinct en accentuant le bon et en envoyant le mauvais en arrière-plan. C'est là que ta confiance et ton bon goût sont le plus utiles. », complète Christian.

Né le 3 janvier 1983, Christian Beauchemin est le fils de Christiane Girard et de Jean-Claude Beauchemin (ex maire de Rouyn-Noranda). Christian a grandi et fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Il a ensuite étudié en Arts et lettres au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, à Rouyn-Noranda, puis au Collège O’Sullivan en Métiers sur plateaux de tournage, cinéma et télévision (CEC) à Montréal.

À son retour en Abitibi-Témiscamingue, Christian a travaillé pendant plus de six ans à titre de réalisateur, animateur et superviseur de la post-production chez Productions Balbuzard Inc., ce qui l’a amené à s’engager activement dans son milieu. En 2013, il scénarise et réalise la bande-annonce du Festival du Documenteur de l'Abitibi-Témiscamingue (FODOC) qui recevra le prix Coup d’Éclat 2013 (catégorie budget d’opération de 500 000 $ et moins), attribué par Tourisme et Événements Québec, dans les catégories Publicité télé s’étant le plus démarquée et Coup de cœur.

À l’été 2015, il réalise de nombreuses bandes-annonces de festival en région. Celle du FODOC sera d'ailleurs encore finaliste pour les prix Coup d’Éclat pour la meilleure publicité télévisuelle. Quelques semaines plus tard, Christian se lance à son propre compte. Depuis, il œuvre à titre de consultant en création et technicien vidéo.

Parmi ses expériences, Christian a également travaillé à la régie des films au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT) en 2016, à la création d’une projection architecturale sur l’Agora des Arts au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue en 2013.

En parallèle à la vidéo, Christian crée des œuvres originales qu’il dessine au trait ou au point, sur un support numérique. Il est notamment contributeur pour le blogue Abitibi/Montréal pour l’illustration de divers articles. L’automne dernier, son travail a été porté jusqu’au grand public alors que son œuvre intitulée : « L’homme qui parlait aux animaux » fut installée sur l’édifice Différence X au centre-ville de Rouyn-Noranda en hommage au regretté Michel Pageau.

Cette idée s’inscrit dans la démarche CULTURAT qui vise à mettre en valeur le patrimoine culturel et touristique de la région et embellir l’espace. Cette œuvre est l’une des nombreuses réalisations de Christian, que vous pouvez apprécier en consultant son portfolio. Sinon, vous pouvez également admirer l'acrylique que la Ville de Rouyn-Noranda lui a commandé pour représenter son quartier natal (Granada), où elle est présentement exposée.

Christian Beauchemin
© Christian Beauchemin

Bien qu’il soit l’UN des nombreux créateurs de la région, Christian Beauchemin demeure d’abord et avant tout une personnalité d’exception, et c’est pourquoi il fait partie des Gens de l’Abitibi-Témiscamingue!