Conseils géographiques pour visiter l’Abitibi-Témiscamingue
Si vous n’avez pas écouté pendant vos cours de géographie parce que vous échangiez avec Karine des séries de lettres pliées selon une méthode sophistiquée et inaccessible au commun des mortels, n’ayez crainte. On est là pour rattraper le temps perdu en vous guidant à travers les concepts essentiels à connaître pour un roadtrip parfait à travers la région.
Écoutez notre expert Olivier Boutin-Martineau nous parler de la géographie de notre région
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Voici 4 conseils judicieux pour un roadtrip parfait
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Savoir où on s’en va
Il faut régler quelque chose tout de suite. L’Abitibi-Témiscamingue, ce n’est pas le nord. C’est plus au nord que chez vous, peut-être, mais c’est surtout à l’ouest. Très à l’ouest. Plus à l’ouest que ça, c’est l’Ontario. C’est également le territoire de sept communautés de la Nation anicinabe, qui l’habitent depuis des milliers d’années, et dont l’histoire et la culture sont omniprésentes.
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Se préparer pour la route
Il est vrai que la route est longue pour se rendre en Abitibi-Témiscamingue, mais tout est une question de perspective et de préparation. Il faut d’abord choisir son chemin, puisqu’en prenant Montréal comme point de départ, deux options sont possibles. La première consiste à emprunter la route 117 pour arriver par Val-d’Or et la seconde, à parcourir la route 417, qui passe par l’Ontario et débouche sur la ville de Témiscaming.
Dans les deux cas, le voyage est une véritable occasion de suspendre le temps et de se laisser éblouir par de nouveaux horizons. Sur la 117, la traversée de la Réserve faunique de la Vérendrye éblouit par sa forêt à perte de vue et ses étendues d’eau. La 417, quant à elle, réserve de belles surprises comme la traverse de Matawa, qui nous plonge au coeur de la nature.
La route vers la région fait partie intégrante de l’expérience. Elle représente l’occasion de rêver le territoire, d’anticiper l’aventure et de se perdre un peu, beaucoup, passionnément dans ses pensées. Avec une playlist bien garnie (pourquoi pas avec quelques artistes de la région?), de la bonne compagnie (pour éviter de s’obstiner sur la playlist), quelques pauses pour se dégourdir et un repas aux saveurs locales en arrivant à Val-d’Or ou au Témiscamingue, on pose nos valises avec un sentiment de victoire, de mission accomplie.
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Connaître ses distances
La région compte 65 municipalités s’étendant sur pas moins de 65 000 kilomètres carrés. Les communautés sont tissées serrées, mais physiquement éloignées les unes des autres. Il est donc primordial de considérer le temps de déplacement entre les différents secteurs et activités pour éviter les mauvaises surprises et les horaires surchargés! Toutefois, entre les villes les plus populeuses, il vaut la peine de porter attention aux trésors cachés de certains villages, que ce soit en s’arrêtant pour visiter une fontaine artistique, une tour d’observation, un pont couvert, un casse-croûte ou un musée surprenant.
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Profiter du territoire
L’Abitibi-Témiscamingue est dotée d’une faune et d’une flore riches et diversifiées. Alors que la forêt boréale domine le secteur abitibien, c’est plutôt une forêt mixte qui couvre le Témiscamingue. Les phénomènes géologiques et les plans d’eau en quantité exponentielle font aussi le charme géographique de la région. Visiter l’Abitibi-Témiscamingue, c’est donc être prêt à parcourir son territoire et découvrir sa nature dans de multiples lieux spécifiquement dédiés à sa mise en valeur.