Par Sonia Cotten
À la page intitulée "À propos" du site web de la Pourvoirie des îles Duparquet, on affirme que les internautes en sauront bientôt davantage concernant ce coin de pays de l'Abitibi-Ouest et de l’évolution de l'entreprise au fil du temps. Je me demande quels sont ces secrets…
D’emblée, une rapide recherche m’indique que cette municipalité de 711 âmes a porté les noms successifs d’Akokekami, « les eaux profondes », de Lac-à-l’Os-Sec et de Mine-Beattie (John Beattie ayant découvert le gisement d’or en 1912).
Manger et boire, dormir, se réunir
À peine descendue de mon véhicule, le panorama me laisse sans voix. Le site est majestueux. Le lac scintille comme s’il voulait nous rappeler que la veine aurifère découverte sous terre n’a rien à envier aux prismes jaunes dansant sur le lac…. malgré la fumée. Il m’invite sur son dos et en deux temps, trois mouvements, je suis là à pagayer à travers les îles. La Pourvoirie des îles de Duparquet offre la location de deux kayaks et d’une planche à rame (paddle board) mais d’autres embarcations s’ajouteront très bientôt.
La sainte paix à Duparquet
Au retour, on me fait visiter les différentes options d’hébergement : quatre petits chalets avec vue sur le lac, et le motel avec ses dix chambres. Tout invite au calme et ce, été comme hiver. Je pense à notre prochain rassemblement familial estival autant qu’à mes amis motoneigistes. Et pourquoi ne pas tenir ici un lac à l’épaule avec mes collègues? Les idées fusent de toutes parts.
Pour sa part, le magnifique bâtiment principal est d’une noblesse devant laquelle on s’incline. On y retrouve une salle de 54 places, et une magnifique terrasse. Pour l’instant le restaurant est ouvert les vendredi, samedi et dimanche.
Pas étonnant que les gens y viennent nombreux : l’accueil est formidable (merci Nicole Garneau, Diane Paré et Véronique Blais), la nourriture est bonne, l’emplacement est paradisiaque et la vue est à couper le souffle. L’équipe suggère à la population de réserver avant de passer, c’est plus facile à gérer! Beau problème…
Voilà l'été...
C’est le regard lumineux de beauté que je quitte le site de la Pourvoirie des îles de Duparquet, en Abitibi-Ouest. Je sais ma chance et je souhaite à tous d'y faire un arrêt un jour. Pour ma part, j’y reviendrai assurément avant longtemps.