« Ça va ben aller! » - Virgil Héroux-Laferté. [caption id="attachment_9449" align="alignnone" width="1024"] Virgil Héroux-Laferté[/caption] « Quand vient le temps de changer, d’essayer quelque chose de nouveau, de me lancer dans un nouveau défi ou de prendre un risque; alors que le doute s’installe, que j’ai moins confiance en moi face à ce qui s’en vient […], je me dis "ça va ben aller" », raconte-t-il. Virgil Héroux-Laferté a grandi et fait une bonne partie de ses études à Rouyn-Noranda, sa ville natale. Passionné de cinéma depuis toujours, il s’inscrit au programme en Arts et lettres profil cinéma au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue à sa sortie de l’école secondaire. En 2003, il quitte la région pour entreprendre un BAC en communication profil cinéma à l’Université du Québec à Montréal. Quelques mois plus tard, il rencontre sa conjointe Marilyn. Pendant près de six ans, le couple habite Montréal et Virgil roule sa bosse dans son domaine (en production vidéo) comme travailleur autonome. En 2008, Virgil fait un saut en région pour participer au concours de création du fameux Festival du DocuMenteur de l'Abitibi-Témiscamingue. L’année suivante, l’amour de la région au cœur et une petite fille à naître dans le ventre de Marilyn, le couple revient chez lui. De retour comme topoiste au FODOC, il fait la rencontre de l’équipe de Productions Balbuzard, qui lui offre du boulot. C’est à ce moment qu’il réalise la possibilité de vivre de sa passion dans la région qu’il l’a vu grandir. Plus récemment, en 2015, Virgil tourne le film No Highway qui sera présenté en ouverture du 35e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT) l’année suivante. En plus d’être passionné de cinéma, Virgil Héroux-Laferté aime la chasse, la pêche et l’improvisation théâtrale, discipline dans laquelle il excelle. Virgil est d’ailleurs comédien au sein de la troupe appelée « Les Volubiles », un spectacle d’humour spontané inspiré de concepts biens connus du monde de l’improvisation : Les Improductifs et le très renommé Whose line is it anyway. Sur la scène comme dans la vie, Virgil ne craint pas de se mettre en danger : « juste avant de sauter dans le vide, je me dis "ça va ben aller" », explique Virgil. Quelques jours seulement après avoir terminé son contrat aux communications du FCIAT, Virgil a fait le saut de devenir celui qu’on surnomme déjà « Monsieur CULTURAT ». Alors qu’il vient d’accepter son nouveau mandat, malgré la rapidité du changement et l’importance des défis auxquels il fait face, Virgil respire la confiance, un courage et une clarté d’esprit éloquente à l'image des Gens de l’Abitibi-Témiscamingue.