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L’ouverture de la chasse à l’orignal est à nos portes


Région de forêts, de lacs et de rivières, dès la mi-septembre, résonne l’appel de l’orignal dans les bois de l’Abitibi-Témiscamingue. Chaque habitant connaît un parent, un ami ou un voisin qui rêve et parle de chasse à l'orignal tout au long de l'année. Certains diront même qu'en Abitibi-Témiscamingue, la vie s’arrête avec l’ouverture de la chasse à l'orignal.

Périodes de chasse à l'orignal

Cette année ne fera pas exception à la règle. Dès la mi-septembre la saison de la chasse à l’orignal débute en Abitibi-Témiscamingue. À commencer par les pourvoiries à droits exclusifs, qui peuvent y traquer en saison hâtive la bête lumineuse avec les différentes armes autorisées pour le gros gibier, dont la carabine, l’arc, l’arbalète ou le fusil à la poudre noire. Quelques jours plus tard, des pourvoiries à droits non exclusifs y recevront leurs premiers chasseurs, ceux qui utilisent l’arc comme engin de chasse. Finalement, à la mi-octobre, ce sera au tour des chasseurs à l’arme à feu, à l’arbalète ou à l’arc qui parcoureront l’ensemble de la zone 13 pour pouvoir y chasser ce gros gibier. Pour connaitre les périodes de chasse à l'orignal en Abitibi-Témiscamingue selon les zones, consultez le site du gouvernement du Québec.

Année permissive vs année restrictive

Chaque année paire, les chasseurs à l'orignal sont confrontés à une année restrictive dans la zone 13, zone de chasse, de pêche et de piégeage qui correspond à la région de l’Abitibi-Témiscamingue, c'est-à-dire qu’ils pourront y récolter soit un mâle ou un veau. Cette restriction revient en alternance aux deux ans sur le territoire libre, là où se concentre la majorité des chasseurs. En année permissive, la femelle peut être récoltée en plus du mâle et du veau.

Séjour en pourvoirie

La chasse à l’orignal en pourvoirie offre un accompagnement professionnel inégalé, grâce à des guides expérimentés qui partagent leur expertise du terrain et de l'animal, maximisant ainsi les chances de succès tout en garantissant une pratique éthique. En plus de l’aspect sportif, elles assurent un confort remarquable, avec des hébergements chaleureux et des repas authentiques qui permettent aux chasseurs de se détendre après une journée intense. Enfin, la préservation de l’environnement est au cœur de l’expérience : la chasse se fait dans le respect des populations d’orignaux, en adhérant à des pratiques durables pour protéger la biodiversité et les écosystèmes locaux, ce qui en fait une expérience à la fois enrichissante et responsable. Plusieurs de nos pourvoiries offrent des expériences uniques de chasse au gros gibier, n'hésitez pas à les contacter pour vivre une expérience riche en connexion avec la nature.

Fait intéressant sur l'industrie

Au Québec, la faune et la nature, c’est :

  • 294 000 chasseurs;
  • 695 000 pêcheurs;
  • 6 600 piégeurs;
  • 2 326 000 observateurs de la faune.


Dans l’étude sur les Retombées économiques des activités de chasse, de pêche, de piégeage et d'observation de la faune au Québec en 2022, « l’orignal, la bête lumineuse » de nos grands espaces forestiers y figure comme l’espèce chassée la plus populaire en Abitibi-Témiscamingue. Cette popularité associée au nombre important de jours qui sont consacrés à cette chasse font de l’orignal l’une des espèces fauniques qui génèrent le plus de retombées économiques en région avec le doré et l’ours noir.1

  1. Source: https://www.quebec.ca/agriculture-environnement-et-ressources-naturelles/faune/statistiques-donnees/faune-nature-chiffres ↩︎

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