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Val-d’Or au féminin : Un hommage aux bâtisseuses

KATHLEEN BOUCHARD, EN PARTENARIAT AVEC L'Indice bohémien

Le mois de mars. Ce moment de l’année qui annonce non seulement l’arrivée prochaine du printemps, mais qui marque également la Journée internationale des droits des femmes. C’est le moment parfait pour prendre un temps d’arrêt afin de se souvenir des victoires de ces femmes qui ont su changer les mentalités. Prendre un temps d’arrêt, c’est ce qu’a fait la Société d’histoire et de généalogie de Val-d’Or (SHVD) dont la mission est de mettre en valeur le patrimoine documentaire pour préserver la mémoire de la collectivité. Ainsi, Val-d’Or au féminin, un ouvrage portant sur les pionnières qui ont contribué au développement de cette ville, sortira à la fin de l’été.

Rédaction de l'ouvrage

La rédaction de l’ouvrage a été confiée à Émélie Rivard-Boudreau, qui n’en est pas à ses premières publications. Journaliste indépendante pendant une dizaine d’années, elle a collaboré, entre autres, avec Radio-Canada et plusieurs autres médias québécois. Elle a d’ailleurs remporté un prix de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) dans la catégorie Article de quotidien ou d’hebdomadaire écrit, pour sa publication « Femmes de mines », paru dans La Gazette des femmes. Vous pouvez également la lire sur le site Wikipédia puisqu’elle contribue à améliorer le contenu se rapportant à l’Abitibi-Témiscamingue et au Nord-du-Québec.

Absence remarquée

C’est en analysant les archives de la région que les membres de la SHVD ont constaté l’absence de représentativité des femmes dans l’histoire du développement de la ville. Donc, pour contrer ce manque, l’organisme sans but lucratif a décidé de mettre à l’avant-plan l’apport de ces pionnières. Val-d’Or au féminin tracera un portrait de la vie des femmes à partir du début de la colonisation de Val-d’Or jusqu’en 2020. « Saviez-vous qu’en 1934, Val-d’Or n’existait pas encore, mais qu’on y comptait plusieurs équipes féminines de hockey? Vous connaissez l’auteure Gabrielle Roy? Eh bien, sachez qu’elle est une des premières femmes à être descendue sous terre à Val-d’Or. Avez-vous déjà entendu dire qu’en 1957, les Valdoriens auraient pu avoir Thérèse Casgrain comme députée fédérale? », demande Émélie pour aiguiser la curiosité du lectorat.

« Saviez-vous qu’en 1934, Val-d’Or n’existait pas encore, mais qu’on y comptait plusieurs équipes féminines de hockey? »

Émélie Rivard-Boudreau

Travail de recherche

Étant donné que l’apport de la population féminine dans différents secteurs était souvent caché ou passé sous silence, un comité a effectué un colossal travail de recherche dans les journaux et dans d’autres publications afin de retracer la vie des Valdoriennes. De plus, plusieurs entrevues ont été menées auprès de femmes dans le dessein de relever leurs expériences et leurs témoignages.

Contribution du public

Il est possible de soutenir ce projet de mémoire en réservant un exemplaire de cet ouvrage fort intéressant et instructif. Aussi, une campagne de sociofinancement est en cours jusqu’au 29 mars sur le site Web La Ruche. Rendez-vous sur la page Facebook de la Société d’histoire et de généalogie de Val-d’Or pour plus de renseignements.

Lancement

Surveillez les réseaux sociaux pour connaître la date officielle du lancement. D’ici là, n’hésitez pas à réserver votre exemplaire de cet ouvrage qui permet de rectifier le passé en mettant en lumière le rôle essentiel que les femmes ont joué dans le développement de cette ville abitibienne. Val-d’Or et son histoire ne seraient pas ce qu’elles sont sans ELLES!

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