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L’amour des animaux derrière l’objectif

Si vous êtes abonné aux pages Facebook de photos ayant pour sujet l’Abitibi-Témiscamingue, vous avez sans doute vu ses œuvres passer dans votre fil d’actualité. Johanne Gagné croque les animaux sauvages sur le vif, au sens figuré. Cette photographe animalière de l’Abitibi-Témiscamingue ne craint pas de passer des heures à attendre qu’une loutre se pointe le bout du nez ou qu’une grue du Canada l’honore d’un déploiement d’ailes. Cette rencontre avec Johanne Gagné met en lumière sa passion pour la photographie et les animaux.

Johanne accompagnée de son précieux outil de travail.

Un amour qui rime avec toujours

Sa passion pour les animaux remonte à sa tendre enfance, passée avec sa grand-mère. Elle a grandi sur une ferme, entourée par les vaches, les cochons, les chats et les chiens. Depuis, son amour des animaux ne s’est pas estompé. Elle aime les rejoindre dans leur habitat naturel pour les photographier.

De fil en aiguille la passion photographique se présente

Après avoir élevé ses enfants, Johanne Gagné a eu le loisir de se remettre à la création. « Jeune, je posais n’importe quoi. Je n’étais pas vraiment dans une pratique professionnelle, mais j’aimais ça », raconte-t-elle. C’est à la naissance de sa petite-fille que l’envie de la photographie lui revient. De fil en aiguille, Johanne a bâti son nécessaire à photographie.

Les animaux offrent de beaux spectacles

Pour sa part, le côté animalier de sa pratique photographique a commencé avec les oiseaux. Les raisons sont simples; des petites créatures ailées, il y en a en toutes saisons et partout. Cela fait d’eux des sujets accessibles.

La patience est une vertu


La photographie de la nature et des animaux est pour Johanne un ressourcement. À cet effet, elle préfère les paysages du matin parce qu’ils sont propices à la solitude. De cette façon, la connexion avec la nature est plus facile. « Souvent, je pars à la chasse aux images le matin et j’attends de voir ce qui va me tomber sous la main. J’aime bien voir ce que la journée va me donner et c’est très rare que je revienne bredouille », explique-t-elle. D’ailleurs, on peut dire que son plaisir croît avec l’usage. « Je suis maintenant à la semi-retraite, j’en ferais encore plus si je le pouvais. C’est incurable. C’est une passion dont je ne peux pas me passer », soutient Johanne. Sa pratique photographique la mène à vouloir se perfectionner. Elle souhaite toujours capter les plus belles scènes possibles.

Afin de trouver des sujets intéressants, la photographe de l'Abitibi-Témiscamingue étudie les habitudes des animaux. Son entourage et les personnes qui connaissent sa pratique lui transmettent parfois des endroits privilégiés pour observer la faune. « Parfois je me place à un endroit et j’attends que des animaux passent. Ça peut être long. Il m’arrive même de porter des vêtements de camouflage », détaille l’amoureuse des animaux. Ce à quoi elle ajoute « À un moment donné il y a une espèce de connexion d’établie avec certains animaux et quand ça arrive, c’est vraiment l’fun. »

Des spécimens surprenants en Abitibi-Témiscamingue

Qui plus est, le plaisir se renouvelle pour des raisons surprenantes. « Ici, en Abitibi-Témiscamingue, avec les réchauffements climatiques, chaque année il y a une espèce spéciale qu’on trouve et qui ne devrait pas être dans notre région. Ou encore, d’une année à l’autre il y a une espèce en plus grande quantité que les autres, donc c’est toujours une surprise. »


La grue du Canada, un défi intéressant

Photo : Johanne Gagné


Évidemment, Johanne aime tous les animaux, mais elle a un faible pour les gros oiseau. Ils sont plus difficiles à trouver et elle les trouve impressionnants. À cet effet, l’un des spécimens qu’elle préfère est la grue du Canada. Elle lui confère un attachement particulier. En plus de représenter un défi pour la chasse aux images, puisque l’oiseaux est difficile à approcher, elles annoncent l’arrivée des journées plus chaudes.

Photo : Johanne Gagné

Cet été, notre amie des animaux aspire à prendre des images de bébés-grues du Canada. À plus long terme, la photographe de la nature de l'Abitibi-Témiscamingue aimerait aller au nord de la province, toujours dans le but de faire de la photographie animalière. On lui souhaite de faire de belles rencontres, pour son plus grand plaisir et le nôtre!

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