Écrit par Sophie Mediavilla-Rivard
Vous lire m’a rendue émue, mais m’a aussi fait rire. Je me suis sentie transportée sur nos terres de l'ouest au goût d’épinettes et de rivières (et de poutine).
Sophie Médiavilla-Rivard
Il y a quelques semaines, en pleine déprime post-FME et prérentrée scolaire, j’ai fait les merveilleuses (et inévitables) huit heures de route pour retourner dans la métropole. J’étais plus qu’heureuse de retrouver mon appartement, mes colocs et mes amis, ne vous méprenez pas, mais bien que j’affectionne plusieurs aspects de la vie montréalaise, ma région me manque.
Quand j’ai une journée plus difficile, je n’ai qu’une envie : aller me poser sur le bord d’un lac et regarder l’horizon jusqu’à ce mon cœur se sente plus léger. Un après-midi de septembre, je me suis demandé si les autres témiscabitibiens qui vivent loin de leur terre d’origine quotidiennement ressentaient la même nostalgie que moi. Je vous ai donc interpellés via les réseaux sociaux en vous posant la question suivante : Lorsque vous être loin de l’Abitibi-Témiscamingue, qu’est-ce qui vous manque le plus ?
Les réponses ont aussitôt afflué, beaucoup plus nombreuses que je ne l’avais anticipé. Vous lire m’a rendue émue, mais m’a aussi fait rire. Je me suis sentie transportée sur nos terres de l'ouest au goût d’épinettes et de rivières (et de poutine). J’ai donc décidé de vous les partager dans cet article, pour rendre hommage à ces beautés simples de notre région, que l’on a tendance à oublier trop facilement lorsqu’on s’éloigne.
« Que tout soit à proximité ! Les amis, la famille, les commerces, les parcs et le plein air! »
La proximité - particulièrement avec la nature - a été parmi vos réponses les plus récurrentes. De ce fait découle également un rythme de vie plus calme et simple. Et évidemment, un aspect qui vous charme beaucoup de la région, c’est l’absence de trafic !
Photos : Sophie Médiavilla-Rivard
L'HIVER A QUELQUE CHOSE DE MAGIQUE EN abitibi-Témiscamingue comparé aux grands centres
J’oserais m’avancer pour dire que c’est une relation amour-haine que l’on entretient avec l’hiver dans la région! Les adeptes de sport d’hiver sont ravis de cette saison éternelle, mais parfois on aimerait quelques semaines en moins à déblayer nos autos. Maaais, je crois qu’on a tous et toutes de doux souvenirs associés aux rues couvertes de neige, aux nez froids et aux sorties bien grayés dans nos suits d’hiver.
« Les gens! Je trouve qu’on s’entraide beaucoup en Abitibi-Témiscamingue et que les gens sont accueillants. »
Je n’ai rien à ajouter à cette magnifique affirmation, à part peut-être quelques autres de vos commentaires : « Ma maison et ma famille. » « Le monde si chaleureux !!! » « Les sentiments de communauté et de sécurité qui sont présents dans la région » « Mon chien [emoji larmoyant] »
« Les sapins, les rivières, les feux de camp, les couchers de soleil »
Vous vous êtes déchaînés dans cette catégorie, et ça représente un beau défi d’illustrer tout ce qui nous manque de notre dehors à couper le souffle. Les paysages, les arbres, la tranquillité, le calme, le silence, la gratuité et la proximité de la forêt, se baigner, l’espace, la verdure, les lacs, ramasser des bleuets, prendre des marches, des tonnes de sentiers, de collines et de montages, une faune et une flore envoutantes, voir les étoiles le soir…
« La diversité alimentaire, les restos, les cafés… »
On l’aime, notre bouffe locale! Mon passage à la Foire gourmande de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-Est ontarien il y a quelques mois me l’a définitivement confirmé! Vous m’avez nommé l’Abstracto, le Pizzé, le Morasse Poutine, l’Horizon Thaï, les Pâtissières de ruelle… Bon, je côtoie beaucoup de monde de Rouyn, mais je sais bien que le reste de la région est tout aussi délicieuse! Je pense aussi aux produits de La vache à Maillotte, la bière de la Microbrasserie le Prospecteur, les Chocolats Martine (Miam!) et les nombreux délices de la Miellerie de la Grande Ourse.
« Croiser tous mes amis lorsque je marche dans la rue ! »
Je n’avais pas le choix de finir sur une note plus comique avec celle-ci. On se croise bientôt sur les trottoirs témiscabitibiens!
