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Le Cabaret des mots de l’Abitibi-Témiscamingue : Une huitième édition futuriste

Journaliste et auteur prolifique, il semble que Samuel Larochelle trouve tout de même le temps, à travers ses multiples projets, de retrouver son Abitibi-Témiscamingue d’origine le temps d’y présenter la huitième édition de son - désormais incontournable - Cabaret des mots. Du 19 au 28 octobre prochain, à La Sarre, Val-d’Or, Amos, Rouyn-Noranda et Ville-Marie, le public est invité à découvrir chaque soir les créations littéraires d’auteurs et autrices de la région, sur le thème de l’Abitibi-Témiscamingue du futur.

Cabaret des mots, cabaret pour toustes

Même huit éditions plus tard, Samuel ne manque pas d’enthousiasme quand vient le temps de décrire la visée du projet qu’il a mis au monde et fait mûrir au fil des ans : « Le but est de permettre aux artistes d’avoir des réactions du public, des rires, des pleurs, des applaudissements, et à l’inverse, permettre aux gens qui nous regardent et nous écoutent d’avoir accès à notre personnalité, notre voix, nos émotions. C’est vraiment pour connecter. »

Pour assurer ce contact privilégié entre les artistes et le public, Samuel s’assure de créer un espace inclusif et accessible : « Personne ne va se sentir mis de côté, pas assez ceci ou cela pour comprendre nos mots », promet-il. Qui plus est, les membres du public devraient aisément s’identifier aux artistes, puisque chaque soirée aura sa touche non seulement régionale, mais aussi locale : « Frédérik Fournier, Gabrielle Demers et Valérie Côté vont faire presque toutes les villes avec moi, et dans chaque ville j’invite deux ou trois plumes locales. Donc, il y aura plein de références régionales ou locales dans leurs réflexions. »

« Frédérik Fournier, Gabrielle Demers et Valérie Côté vont faire presque toutes les villes avec moi, et dans chaque ville j’invite deux ou trois plumes locales. Donc, il y aura plein de références régionales ou locales dans leurs réflexions. »

Samuel Larochelle

Une dernière édition?

Ce souci d’accessibilité et de proximité avec le public explique en partie la longévité du projet, mais il faut aussi souligner la vigueur avec laquelle Samuel s’y dédie depuis le tout début : « Je fais tout : je choisis les artistes, je collabore avec les salles, je fais la gestion des réseaux sociaux, je gère les relations avec les médias, j’anime, je performe moi aussi, je gère les questions de transport et d’hébergement lorsqu’il y en a », souligne-t-il. Même s’il compte chaque fois sur de précieux alliés, comme les bibliothèques municipales, dont la contribution permet de rémunérer les artistes tout en offrant gratuitement la performance aux spectateurs et spectatrices, Samuel admet que la fatigue commence à se faire sentir. Cette tournée, d’ailleurs, pourrait bien être la dernière, du moins, avant un bon moment.

Si cette édition doit être la dernière, elle en sera sûrement aussi une des plus relevées! Avec l’expérience, Samuel a trouvé la formule pour un parfait agencement des plumes : « C’est un mélange de valeurs sûres et de prises de risque, de beaux risques. Je veux donner une tribune à des artistes régionaux dont c’est le métier et aussi à des gens de plusieurs horizons. J’essaie d’avoir une représentation de différents genres littéraires. On a du conte, on a de la chronique intime, on a des coups de gueule plus proches de l’opinion, de la poésie accessible, des trucs qui ressemblent plus à de la nouvelle. J’essaie aussi qu’il y ait une représentation de générations, une place à la diversité culturelle. Le plus varié c’est, le mieux! »

Cultiver le lien avec la région

Même si Samuel envisage fortement de prendre une pause des tournées régionales, il ne renie pas pour autant son attachement envers l’Abitibi-Témiscamingue. Parmi les projets en cours, la publication de six textes à propos de bâtisseurs de la région d’Amos, en collaboration avec la Maison Hector-Authier; la suite du roman graphique Le plus petit sauveur du monde, en cours d’illustration par l’Amossoise d’origine Geneviève Bigué; l’envie d’explorer la vie d’un personnage historique fascinant et l’idée d’offrir des éditions uniques du Cabaret des mots pendant les salons du livre. 

« On a autant un conte sur une population du Témis qui se réunit à Opémican pour attendre la fin du monde, une grand-maman qui écrit une lettre à son petit-fils qui vient de naître, quelqu’un qui imagine à quoi aurait ressemblé l’Abitibi si elle était devenue, avec le nord-est ontarien, une onzième province, des réflexions plus « piquantes  »

Samuel Larochelle

En attendant la suite des choses, il espère que le public sera au rendez-vous pour découvrir des auteurs et autrices au propos aussi unique que savoureux : « On a autant un conte sur une population du Témis qui se réunit à Opémican pour attendre la fin du monde, une grand-maman qui écrit une lettre à son petit-fils qui vient de naître, quelqu’un qui imagine à quoi aurait ressemblé l’Abitibi si elle était devenue, avec le nord-est ontarien, une onzième province, des réflexions plus « piquantes » sur l’environnement. Ça va vraiment dans toutes les directions! »

Pour entendre ces propositions éclectiques, retrouvez toutes les informations de la tournée à venir sur la page Facebook du Cabaret des mots de l’Abitibi-Témiscamingue.

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