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La Biennale d’art performatif, une drôle de bibitte accessible

Des artistes de la région mais aussi de Toronto, Londres, Montréal, Calgary, Berlin et Régina se réunissent à Rouyn-Noranda au mois d’octobre. Le public est convié à des performances artistiques. Tous les deux ans, la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda est le rendez-vous des curieux.ses. Pour apprécier l’événement il faut être prêt.e.s  à s’ouvrir sur de nouvelles expériences. Voici pourquoi et comment profiter de la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda.

La Biennale d'art performatif, ça s'adresse à qui ?

« L’événement s’adresse à tout le monde qui a envie de découverte. Il ne faut pas imaginer que c’est juste pour une certaine communauté. Il faut arriver avec un cœur ouvert. » Lance d’entrée de jeu Audrée Juteau, derrière la programmation de la Biennale d’art performatif.

« L’événement s’adresse à tout le monde qui a envie de découverte. Il ne faut pas imaginer que c’est juste pour une certaine communauté. Il faut arriver avec un cœur ouvert. »

Audrée Juteau

Audrée Juteau nous explique...

Catapultée du monde de la danse contemporaine, Audrée Juteau est la directrice artistique de l’Écart, centre d’artistes autogéré en art actuel, depuis maintenant quatre ans. La danseuse et chorégraphe a un profil d’administratrice forgé grâce à son côté audacieux et DIY. À son retour en région, après 20 ans à Montréal, Audrée fonde l’Annexe-A. L’Annexe-A est, entre autres, un lieu d’accueil avec un studio près de la baie Caron, à Rouyn-Noranda. Le lieu accueil des artistes qui souhaitent créer ou explorer un projet dans des conditions d’incubation. Nous lui avons demandé pourquoi il ne faut pas manquer la Biennale d’art performatif, mais comment se préparer à cette expérience? Soyons honnête, le concept d’art performatif peut sembler « moyen accessible » au commun des mortels. Et pourtant.

Être à l'écoute de ce qui émerge en nous

« Faut juste être curieux, faut pas se laisser impressionner. La biennale est ouverte sur plusieurs formes d’art, c’est interdisciplinaire. On n’est pas des puristes, il n’y a pas des codes à savoir. Faut y aller avec une curiosité et s’enlever de la tête qu’il faut comprendre quelque chose. » explique d’emblée Audrée Juteau, directrice artistique de l’Écart.

Puis elle ajoute : «Ce n’est pas n’importe quoi, mais des fois, la façon dont ça se partage, c’est plus sensoriel. Il n’y a pas une seule façon de recevoir une œuvre. Parfois c’est un stress pour les gens de savoir s’ils ont bien compris. Il faut laisser aller et être à l’écoute de ce qui émerge en nous.»

La Biennale d'art performatif est un événement festif

Bien sûr, pour celleux qui ont absolument besoin d’un programme pour les guider dans cette expérience qui peut être nouvelle, il y a un guide. Dans le programme, on trouve l’horaire des festivités, mais aussi l’explication derrière les démarches des performances.

« C’est un événement avec une ambiance festive. Les soirées sont faites pour être agréables. C’est une célébration d’un art qu’on ne connaît pas bien. Ça défait les préjugés. »

Audrée Juteau

À cela, Audrée ajoute : « C’est un événement avec une ambiance festive. Les soirées sont faites pour être agréables. C’est une célébration d’un art qu’on ne connaît pas bien. Ça défait les préjugés. ». En d’autres mots, la Biennale d’art performatif n’est pas un événement protocolaire où seul.e.s les doctorant.e.s en arts pourront y prendre leur pied!

Audrée précise « C’est quatre jours avec des soirées de performance, ça commence à 19h et il y a souvent 2 ou 3 performances par soirée. Le vendredi la performance est au Musée d’art de Rouyn-Noranda. Il y a aussi un événement au Cabaret de la dernière chance. Il va même y avoir une rave pour enfant le samedi en après-midi. »

Une occasion de rencontre

En dehors des soirées de performance, il y a aussi des causeries et des dîners-causeries avec les artistes ainsi qu’un atelier. Celui-ci porte sur l’utilisation de la voix en performance, ça ressemble à une classe de maître. La biennale assemble des artistes de différents endroits. Parmi elleux, certain.e.s se connaissent déjà, mais d’autres se rencontrent pour la première fois.

D’ailleurs, l’Écart invite les artistes à passer tout l’événement ici. De cette façon, la biennale devient une occasion de rencontres à plusieurs niveaux. L’artiste Aisha Sasha John, est l’un des coups de cœur artistique d’Audrée Juteau, mais elle s’empresse de préciser « Je crois profondément à toute la programmation. Il n’y a pas de choix au hasard là-dedans. » Audrée poursuit« Aïsha Sasha John, c’est à la fois du spoken word, et en même temps, c’est physique. C’est une forte performeuse. Elle a une énergie affirmative. Elle sait contenir le lieu et les gens. »

Lors de la biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda, on découvre une diversité de voix artistiques fortes et engagées. Ce sont des voix qui portent qui seront en performance du 16 au 19 octobre 2024. Il est possible d’acheter un passeport pour les quatre jours ou un laissez-passer par soirée. Alors, on se laisse tenter par la découverte et l’aventure?

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