Aller au contenu
retour
« "Elle ira loin", ne veut pas toujours dire d’aller loin géographiquement ! » - Amanda Nadon-Langlois. [caption id="attachment_12521" align="alignright" width="300"] Amanda Nadon-Langlois -
Crédit photo : Marie-Pier Valiquette.[/caption] « J’ai toujours été, et encore aujourd’hui, une fille qui a du leadership. Je suis ambitieuse et je cherche à vivre une vie réussie, à la fois professionnellement et personnellement. J'essaie de trouver l'équilibre en étant une femme d'affaires prospère qui fait une différence, tout en prenant à cœur mon rôle de maman. », explique Amanda. Le grand rêve d’Amanda a toujours été de vivre Downtown Toronto et travailler dans l’industrie artistique. Elle y est parvenue : « J’ai toujours été une fille confiante, positive et prête à foncer pour atteindre mes rêves! » En 2011, elle a déménagé à Toronto pour entreprendre des études collégiales en Télédiffusion. À la fin de son programme, deux offres se sont présentées à elle : l’une à CBC et l’autre à CTV : « J’ai choisi de travailler pour la préproduction de Dragons’ Den 2013! » À sa grande surprise, CBC lui offrit un contrat de 3 mois pour le tournage de l’émission. Puis, un contrat pour la postproduction. Amanda a signé deux autres contrats avec la chaîne pour une autre émission (Four Rooms) qui n’a malheureusement pas été renouvelée. Parce qu’elle était à la recherche de stabilité, la jeune femme a quitté CBC pour accepter un poste d’assistante chez Meridian Artists, une agence qui représente certains des écrivains, réalisateurs et producteurs les plus talentueux au Canada : « À ce moment, je vivais ce que je pensais être la vie de mes rêves. J’habitais dans un bel appartement sur le 18e plancher dans le cœur de la ville de Toronto. Il y avait des restaurants, des magasins et des transports en communs à deux pieds de chez moi… Sans oublier, un travail que j’aimais sincèrement… Mais encore là, la majorité de mes fins de semaines, je les passais au chalet, à Témiscaming. J’étais fille de ville la semaine et fille de région les weekends », raconte-elle. En effet, la majorité de ses weekends, Amanda aimait les passer au chalet de son enfance, aux abords du lac Témiscamingue; ce même chalet de la Baie-Hoonan, qui fut jadis la maison de ses grands-parents; ce même chalet qui, comme sa mère, a marqué l’ensemble de ses étés quand elle était toute petite : « J’aimais faire du quatre-roues, du bateau, de la motoneige, de la pêche à glace, des feux de camp, me baigner… Mais, un de mes souvenirs favoris : faire du quatre-roues avec mon grand-père et ma sœur plus jeune jusqu’à la Pointe Opémican pour acheter un sac de Hickory Sticks alors qu’il nous racontait des histoires sur les vieux bâtiments. » [caption id="attachment_10644" align="alignnone" width="2000"] Photo : Mathieu Dupuis[/caption] Malgré ses visites régulières, la vie en région lui manquait dramatiquement : « Je n’étais pas comblée. Je me sentais seule… », témoigne-t-elle. Au cours de ses derniers mois à Toronto, Amanda a rencontré une publiciste qui travaillait occasionnellement pour l’agence. Ça l’a frappée : comme elle, Amanda ferait carrière en relations publiques. Ça lui permettrait donc de travailler plus près de chez elle. Au même moment, un homme de Témiscaming est rentré dans sa vie : « Avec toutes les étoiles alignées dans la même direction, j’ai pris une décision. Elle mijotait depuis longtemps… Je suis donc revenue faire ma vie chez moi, à Témiscaming. », témoigne Amanda. Son père lui avait dit à plusieurs reprises : « Un jour, tu reviendras... » Il avait vu juste. [caption id="attachment_12523" align="alignright" width="450"] Amanda Nadon-Langlois - Crédit photo : Ashlyn Hale.[/caption] Tout s’est enchaîné rapidement pour le jeune couple, qui avait toujours rêvé de posséder un chalet ou une maison sur le lac Témiscamingue : « Mon oncle vendait sa propriété, à quatre portes de la maison de mes grand-parents, à l’endroit-même où nous nous sommes rencontrés moi et mon conjoint alors que nous étions enfants! », raconte Amanda. C’est d’ailleurs en ce lieu qu’elle a choisi de fonder une famille. Elle est aujourd’hui mère d’un petit garçon d’un an et demi. Après avoir travaillé comme journaliste et consultante en relations publiques à Témiscaming, Amanda a choisi d’accepter de relever un nouveau défi. Depuis, avril 2017, elle travaille à titre d’agente de développement en tourisme pour Témiscamingue Sud. C’est d’ailleurs là où nous l’avons rencontrée. Depuis son arrivée à Tourisme Kipawa, Amanda est responsable des relations avec les intervenants du secteur. Elle gère également le site web, les médias sociaux et plusieurs autres projets. « J’ai développé un amour et une appréciation plus profonde pour la région et le secteur. Une vraie ambassadrice! » Depuis ce temps, Amanda espère toujours œuvrer dans l’industrie touristique… Et nous le souhaitons aussi! Parce qu’elle est une leader, qu’elle est dynamique et attachée à son milieu, nous sommes fière de travailler avec elle au rayonnement de la région et de pouvoir la compter parmi les Gens de l’Abitibi-Témiscamingue!